15 mai 2023, 11:23
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France : la division dans le camp Macronie

15 mai 2023, 11:23
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France : la division dans le camp Macronie

Téhéran (IRNA)- Déjà fragilisée par le mouvement des contestations contre la Réforme des retraites, la faible majorité présidentielle perd encore un allié de valeur. "Les Républicains" forment un contre-gouvernement face à l’Elysée.


Le président des Républicains a annoncé la formation d’un gouvernement de l’ombre, un geste purement critique face au régime Macronie. Le parti des Républicains a 63 sièges dans l’Assemblée nationale et 142 sièges dans le Sénat et s’ils quittent l’alliance présidentielle, l’Elysée aura des problèmes graves pour avancer ses projets et ses réformes.

Les élections législatives en 2022 sont marquées par une majorité relative du parti Renaissance, avec 162 sièges contre 308 précédemment. La NUPES de gauche obtient 127 sièges et le RN obtient 88 sièges.

Éric Ciotti a constitué le contre-gouvernement des Républicains pour une démonstration de force .

« Le Président de la République cherche à masquer son inaction face au chaos migratoire et refuse de consulter le peuple souverain. Avec @ECiotti et @lesRepublicains, nous croyons que le référendum est la condition pour reprendre le contrôle et sortir de l’impuissance. », a écrit  Guilhem Carayon, le porte-parole et le vice-président des Républicains en critiquant la politique d’Emmanuel Macron qui fait la « sourde oreille » face aux revendications du peuple des partis politiques.

Ce parti était l'un des rares partis politiques français qui ont soutenu la réforme des retraites du régime Macronie mais ils s’engagent maintenant contre le président sur la loi sur l’immigration.

Après un échec mortel dans la présidentielle 2022, avec juste 4,78 % des voix, le score le plus bas de l’histoire du parti à une élection présidentielle, les Républicains veulent se relancer pour les élections de 2027. Le débat est déjà déclenché chez les poids lourds de ce parti traditionnel pour présenter un candidat à la prochaine présidentielle.

Les quatre années suivantes du quinquennat seront un cauchemar pour le camp présidentiel, surtout à cause de multiples projets de loi que le régime veut imposer dans la Législative française.

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