Parmi les 25 principaux pays du monde actifs dans la production scientifique, l'Iran, avec une augmentation de 9,5% en 2019 par rapport à l'année précédente, se situe à la deuxième place, a déclaré à l'IRNA Mohammad Javad Dehghani, président d'Islamic World Science Citation Center (ISC).
La Chine, avec une croissance scientifique de 11,9, occupe le premier rang tandis que la Turquie avec 6,2 est à la troisième place après l'Iran, a ajouté Dehghani.
L'Iran a pu obtenir un tel succès malgré les sanctions, a déclaré le président de l'ISC, ajoutant que les sanctions créent un obstacle à la fourniture aux laboratoires de l'équipement nécessaire pour effectuer des recherches.
Un autre problème que les sanctions ont créé pour les chercheurs est qu'ils doivent faire face à des restrictions lorsqu'ils décident d'assister à différentes conférences scientifiques internationales ou de présenter et publier leurs essais, a-t-il noté.
Il a en outre qualifié la situation de l'Iran de production scientifique de «prometteuse».
Dehghani a également souligné la quatrième position scientifique de l'Iran au niveau mondial des nanotechnologies.
La création de l'ISC (Islamic World Science Citation Center) a été approuvée par la Conférence islamique des ministres de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique (ICMHESR) lors d'une réunion tenue par l'ISESCO en 2008 à Bakou, capitale de l'Azerbaïdjan. Depuis lors, les universités et instituts de recherche islamiques sont tenus de coopérer avec l'ISC, selon le site Internet de l'ISC.
Actuellement, tous les pays membres de l'ISESCO, y compris l'Asie du Sud-est, les pays arabes, les pays islamiques africains non arabes, l'Asie centrale et les pays de la région du Caucase, et d'autres pays islamiques du Moyen-Orient, d'Europe et d'Amérique du Sud sont couverts par l'ISC.
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