Les feux au Canada: un pays qui n’a pas de force nationale de pompiers 

 
Depuis le mois de mai, le Canada lutte contre une saison des incendies de forêt inhabituellement féroce qui, selon les responsables, pourrait encore empirer. Les fumées toxiques sont déjà arrivées à New York aux États-Unis. 
 
 
Ce phénomène est probablement unique, quelque chose qui ne s’est pas produit depuis 2002, lorsque les incendies au Québec ont enveloppé l’air à Washington et à Baltimore et dans certaines parties de la côte Est. 
 
 
 
Mais le Canada a du mal à lutter contre ce que le premier ministre Justin Trudeau a qualifié de « la pire saison des incendies de forêt que nous ayons jamais connue ». 
 
Même l’armée canadienne s’est engagée. Le Canada qui n’a pas de force nationale de pompiers, demande le secours des autres pays.  
 
A cause de la faiblesse de l’Etat canadien afin de contrôler les feux, les experts ont demandé la création d’un département national de pompiers pour éviter de dépendre de l’aide étrangère. 
 
 
Pourtant  les centaines de pompiers arrivent du monde entier, des États-Unis, d’Australie, de Nouvelle-Zélande, d’Afrique du Sud et de France, pour aider à combattre les flammes et maîtriser la situation, depuis les provinces occidentales de la Colombie-Britannique et de l'Alberta au centre et à l'est de l’Ontario, au Québec et en Nouvelle-Écosse. Des milliers de personnes ont quitté leurs maisons. Les feux ont également forcé les habitants de la communauté autochtone d’Obejwan, située en pleine forêt, à deux heures de piste de la route, à fuir.  
 
Au Québec, même des détenus des prisons ont dû être évacués vers d’autres prisons. 
Le Québec est l’épicentre des incendies, avec plus de 150 foyers actifs. 
 
Selon le climatologue Mohammad Reza Alizadeh, chercheur en génie environnemental à l’Université McGill, les incendies de forêt sont de plus en plus fréquents en raison du changement climatique en général. 
 
« Nous allons certainement voir plus d’incendies, des incendies plus intenses avec une gravité plus élevée. », ajoute cet expert irano-canadien.