Au sud de France, en Gironde, 20 000 hectares de zones forestières sont déjà brûlés. Cela a obligé l'évacuation de 37 000 personnes en une semaine. Plus de 2000 sapeurs-pompiers sont sur place. Les avions Canadairs sont engagés. Ces avions peuvent effectuer jusqu'à 14 largages par heure et seules 10 secondes suffisent à écoper 6 000 litres d'eau. Et également la Sécurité civile a mobilisé les avions Dash qui peuvent transporter et larguer 10 000 litres de produits retardant à chaque virée. Et les avions de reconnaissance sont encore ajoutés à cette flotte. Le ministère de l’Intérieur multiplie les mesures de précaution. Le président Macron se rend sur place, en personne. Mais toute cette mobilisation reste en vain.
Les médias se demandent alors sur l’efficacité des tactiques utilisées par les pompiers. Deux méthodes sont surtout très problématiques. La première concerne l’abattage des arbres, une tactique très contestée par les fans des questions environnementales. Dans cette méthode, dans une ligne de dizaine de mettre, les arbres sont abattus pour arrêter les flammes. Par exemple, pour lutter contre le feu de forêt de Landiras, un pare-feu de 5km de long et 40m de large est en cours de réalisation afin de tenter de stopper la progression de l’incendie. Les écologistes proposent de débroussailler les branches basses au lieu d’abattre les arbres.
La deuxième tactique encore plus étrange concerne la mise en feu des forets pour lutter contre les flammes de 100 mètres de haut. Dans cette méthode des « feux tactiques », les pompiers, pour lutter contre les incendies, pour combattre le feu par le feu. Les pompiers ont particulièrement utilisé cette tactique très risquée pour lutter contre les incendies qui font rage en Gironde depuis le 12 juillet. Mais il s'agit d'une approche audacieuse, et seulement 150 pompiers la maîtrisent en France. Le contre-feu demande une étude très précise du sens du vent et de l'orientation du sinistre, sinon le résultat sera à l’inverse.
Outre les questions techniques et tactiques, il y a aussi des manques administratifs en France pour lutter contre les incendies. Selon plusieurs experts, les forêts françaises n'étaient pas assez entretenues, et l'idée de consacrer à la Sécurité civile une délégation ministérielle, à l'image de ce qui existe pour la Sécurité routière, devient une hypothèse sérieuse.
En tout cas, le risque d'incendie ne cesse de s'étendre en France, et la cause en est le réchauffement climatique, déclenché par les pays industrialisés. Alors, en parallèle des conditions climatiques défavorables, une question se pose : Est-ce que la France manque de moyens matériels et humains pour lutter contre les incendies ?
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