3 janv. 2022, 21:16
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La main de l’Ummah vengera le sang du Martyr Soleimani (Raïssi)

Téhéran (IRNA)- « La main de la vengeance sortira, sans aucun doute, de la manche de l’Ummah musulmane, si un mécanisme équitable ne traduit pas devant la justice Trump et Pompeo (Respectivement l’ancien Président milliardaire américain et son Secrétaire d’Etat), les deux principaux auteurs impliqués dans l’acte criminel du meurtre du général Soleimani, a prévenu le Président de la RII, lors d’un discours prononcé ce lundi devant une grande foule enthousiasme et en deuil réuni dans la capitale Téhéran à l’occasion du deuxième triste anniversaire de la mort en martyre de l’ancien commandant de la Force Qods (Force extérieure) du Corp des Gardien de la Révolution islamique (CGRI).

S’attardant sur le fait que la personnalité du martyr Soleimani va au-delà d’un simple individu, le Président Raïssi a ajouté : « Il est désormais une nation, voire l’Ummah islamique. Haj Qassem n’est plus un feu individu, il est une culture, une voie et une école qui se poursuit. »

 S'adressant aux responsables américains lors de son discours, le chef de l'Exécutif iranien a déclaré : « Le martyr Soleimani était l'invité officiel du gouvernement irakien  et en l'assassinant, vous avez tous les deux (Trump et Pompeo)  violé la souveraineté de l'Irak et assassiné une nation entière. »

« Hajj Qassem est une culture et une école qui ne sont pas détruites ni par la terreur ni par les missiles », a-t-il encore insisté.

Le très haut général populaire iranien, le bien-aimé Qassem Soleimani, a été tué en martyre le 3 janvier 2020 dans une frappe ciblée américaine près de l’aéroport de Bagdad et sous l’ordre directe de l’ancien président américain, l’homme d’affaire Donald Trump.

Le Président Raïssi a précisé que le général Soleimani croyait profondément que « les États-Unis ne peuvent rien. »

« Le secret de la victoire du général Soleimani était sa peur de Dieu », a précisé M. Raïssi, ajoutant que le haut commandant iranien était conscient des capacités militaires américaines mais qu'il croyait de tout cœur et fermement que « les États-Unis ne peuvent rien faire ».

« Haj Qassem était un commandant supra-factionnel et sa tâche était de repousser le mal de toutes les nations de la région », a fait valoir le Président.

Le Président iranien a décrit le général Soleimani comme un « commandant révolutionnaire qui n'appartenait à aucun groupe politique » qui avait le souci de sauver l'islam et les musulmans, recherchait l'élimination du mal, de la corruption et de l'oppression, et défendait les sunnites, les chiites, les Palestiniens, les Libanais, les Yéménites, Izadis, chrétiens et tous ceux qui croyaient aux religions abrahamiques.

« Par conséquent, la question la plus urgente pour lui était de savoir comment repousser l'ennemi de la région et libérer la région », a renchéri le Président iranien.

Il a déclaré que les Américains pensaient que l'assassinat du général Soleimani serait « son dernier jour », mais ils avaient tort car ce jour marquait un nouvel anniversaire pour le haut commandant iranien et on se souviendra à jamais de lui.

S’attardant sur les déclarations du Leader de la RII, le président iranien a ajouté que le chef de la Révolution islamique, l'ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a déclaré à juste titre que le « le Soleimani martyr » est plus dangereux pour l'ennemi que le « général Soleimani », car des gens comme Soleimani se lèveront à l'avenir.

L’Iran a qualifié l’assassinat de Soleimani de « terrorisme d’État » et s’est engagé à mettre fin à la présence sanguinaire e l’armée américaine dans la région comme sa vengeance ultime, tout en exhortant l’Irak voisin à expulser les forces américaines du sol du pays arabe.  

La République islamique s'est également engagée à traduire en justice tous les auteurs et commanditaires de ce crime, en premier lieu Trump.

Ces derniers jours, des millions de personnes en Iran, en Irak et ailleurs ont assisté à des événements commémoratifs marquant le deuxième triste anniversaire de la mort en martyr du général Soleimani  et de ses compagnons dont Abu Mahdi al-Mohandes, haut commandant et Vice-président des Force de la Mobilisation populaire irakienne (Hachd al-Chaabi) engagés tous deux dans une lutte spectaculaire contre Daech.

« Washington a commis sa plus grande erreur stratégique en Asie occidentale et n'échappera pas facilement à ses conséquences », C’est en ces termes qu’a réagi le Conseil suprême de la sécurité nationale iranien à ce crime.

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