Selon l’IRNA, la Mission permanente de l'Iran aux Nations unies a rejeté les accusations des États-Unis et du Royaume-Uni portées contre Téhéran pour avoir joué un rôle dans la cyberattaque contre l'Albanie, affirmant que ces deux pays n'avaient pas la compétence et la légitimité pour porter de telles accusations contre la République islamique d’Iran.
La Mission permanente de l'Iran auprès des Nations Unies à New York a souligné que la République islamique d'Iran, en tant que victime de cyberattaques, condamne toute cyberattaque contre des infrastructures civiles sous toutes ses formes.
Et d’ajouter : « Les États-Unis et le Royaume-Uni, qui sont restées silencieuses dans de nombreuses cyberattaques contre l'infrastructure et même les installations nucléaires de la République islamique d'Iran et qui soutiennent même directement et indirectement ces actes, n'ont aucune compétence et légitimité pour porter de telles accusations contre la République islamique d'Iran. »
Évoquant le fait que la République islamique d'Iran est l'une des principales victimes du terrorisme, la Mission permanente de l'Iran aux Nations unies a demandé aux États membres de l'ONU de respecter leurs obligations internationales en matière de lutte contre le terrorisme et cessent d'abriter groupes terroristes sur leur propre territoire.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Nasser Kanaani, a rejeté, jeudi 8 septembre, les accusations sans fondement proférées par le Conseil de sécurité nationale des États-Unis et du ministère britannique des Affaires étrangères contre la République islamique concernant une prétendue cyberattaque contre l'Albanie.
Tout en mettant en garde contre toute aventurisme politique contre l'Iran menés sous des feux prétextes « ridicules » et soulignant le fait que son pays est « entièrement prêt » à faire face « de manière décisive et immédiate » à tout potentielle conspiration, Nasser Kanaani a ajouté : « La République islamique d'Iran, en tant que pays qui a été toujours pris pour cible et cela à plusieurs reprises, des cyberattaques, a pris sa part de responsabilité dans le cadre de ses importants efforts internationaux pour faire face à la menace des cyberattaques. »
Le Premier ministre albanais Edi Rama en soulevant mercredi des accusations sans fondement sur une prétendue cyberattaque iranienne, a annoncé la fin des relations avec Téhéran dans un communiqué et a demandé aux diplomates et au personnel de l'ambassade d'Iran de quitter l’Albanie dans un délai de 24 heures.
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