4 juil. 2023, 08:57
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L’agression de l’occupation sioniste se poursuit contre Jénine et son camp

Téhéran - IRNA –Pour la deuxième journée consécutive, les forces d'occupation israéliennes ont poursuivi leur agression contre la ville de Jénine et son camp, a rapporté l’agence de presse palestinienne WAFA.

Selon l’agence de presse palestinienne WAFA, les forces d'occupation ont envoyé des renforts militaires, accompagnés de bulldozers, dans les environs du camp de Jénine, tout en continuant de cibler les maisons et les propriétés des citoyens avec des missiles et des tirs nourris, après avoir forcé des centaines de citoyens du camp à quitter leurs maisons sous la menace des armes.

Les forces d'occupation continuent de lancer une campagne massive de raids sur les maisons situées dans le camp, tandis que le ciel de Jénine et son camp est témoin d'un vol intense des avions d'occupation.

Hier lundi, les forces d'occupation ont pris d'assaut le camp de réfugiés de Jénine avec plus de 1 000 soldats israéliens, appuyés par des avions de combat, tuant neuf civils et en blessant 100 autres, dont 20 dans un état critique, et détruisant de nombreuses habitations ainsi que des infrastructures civiles et couper l'électricité et l'eau du camp.

L'agression israélienne continue pendant plus de 30 heures contre la ville de Jénine et son camp a détruit des maisons et des infrastructures, et a également rappelé les grandes destructions laissées par l'invasion d'avril 2002.

Lundi, lors de l'agression en cours contre la ville de Jénine et son camp, huit civils sont tombés en martyr et 100 autres ont été blessés, dont 20 grièvement.

En 2002, 10% du camp a été complètement détruit, plus de 100 bâtiments ont été rasés et une centaine d’autres ont été partiellement endommagés, entraînant le déplacement de 800 familles, estimées à plus de 4 000 personnes.

L'armée d'occupation a utilisé les habitants du camp comme boucliers humains, a arrêté des dizaines, après les avoir torturés, empêché les ambulanciers d'atteindre les blessés à l'intérieur du camp et interdit aux malades chroniques de quitter le camp assiégé pour se faire soigner.

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