19 août 2023, 11:41
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Liberté d'expression à la suédoise :  la police arrête une femme qui tentait d'empêcher l’incendie d’un Coran

Téhéran-IRNA- Vendredi, la police suédoise a arrêté une femme qui tentait par un extincteur d'empêcher quelqu'un de profaner le Coran devant l'ambassade d'Iran à Stockholm.

Selon le rapport du vendredi soir 18 août de l’IRNA depuis la chaîne Al Jazeera version anglaise, les images publiées montrent que cette femme se précipite vers l’extrémiste Selvan Momika et asperge vers lui la poudre blanche de l'extincteur, puis les policiers en civil l'arrêtent et l’amène loin de la scène.

Momika, choqué par cette action continue ensuite tranquillement son action odieuse autorisée par la police.

La femme, dont le nom n'a pas été divulgué par la police, a été arrêtée pour suspicion de conduite désordonnée et de violence contre la police, a déclaré le porte-parole de la police suédoise.

Les autorités du pays scandinave affirment que de telles actions extrémistes et offensantes sont autorisées par les lois suédoises sur la liberté d'expression.

Ceci malgré le fait que lundi, un grand nombre de personnes protestant contre la profanation des valeurs sacrées des musulmans se sont présentées devant le palais royal suédois et ont protesté contre cette action en utilisant des haut-parleurs.

Ces dernières semaines, la et le Danemark, sous prétexte de leur prétendue "liberté d'expression", ont délivré plusieurs permis pour la profanation du Saint Coran par des extrémistes.

Dans un geste désobligeant et islamophobe, l’extrémiste Momika a déjà déchiré le livre saint et le drapeau irakien devant l'ambassade irakienne à Stockholm.

De plus, dans un autre geste odieux, des membres du groupe nationaliste islamophobe et d'extrême droite "Dansk Patriot" (Patriotes danois) ont brûlé une copie du Saint Coran devant l'ambassade irakienne à Copenhague, au Danemark.

En juillet dernier, le ministère iranien de l'Information a publié de nouveaux documents sur l'attachement de Momika actif en Suède contre l’Islam et ses valeurs sacrées et a écrit : « Le projet de Momika n’est d’autre que la mission déclarée du sionisme dans le but de détourner l'opinion publique des musulmans de ces crimes barbares perpétrés en Palestine ».

A cet effet on lui désigne même un canal de contact de renseignement. Les actes d'espionnage visant des états-majors et des chefs des groupes de résistance irakiens, notamment dans la province de Ninive, faisait partie des missions qui lui étaient assignées.

Selon le ministère iranien du Renseignement, après ses nombreux services rendus à l'agence d'espionnage sioniste, Momika demande à être transféré vers un pays européen. Les agents du régime d'occupation, étant convaincu que l’agent Momika acceptera toute mission en échange d’être résidé en Europe, ont accordé à cet élément lâche et traître la résidence puis la citoyenneté du Royaume de Suède, qui est l'arrière-cour du service d'espionnage du Régime usurpateur sioniste.

L’Iran et le monde musulman à sa tête l'Organisation de la coopération islamique ont vivement protesté contre la profanation d'exemplaires du Saint Coran et d'autres valeurs et symboles islamiques, avec le consentement des autorités du pays nordique.

Les pays arabes et islamiques ont condamné cette atteinte au Coran et à l'islam en Suède et au Danemark, et ont appelé au respect des dispositions du droit international en matière de respect des religions.

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