Lors d’une rencontre avec la famille du martyr général Soleimani, le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré : « Le plus important rôle joué par ce noble martyr est la renaissance du front de résistance dans la région. »
Quatre ans après l’acte terroriste du régime criminel américain dans la capitale irakienne, quel héritage peut-on attribuer à ce commandant iranien ?
L’axe de résistance, c’est le nom que les médias donnent aux mouvements islamiques qui se battent dans la région contre les Etats-Unis, Israël et leurs alliés occidentaux ou régionaux. A plusieurs reprises, Téhéran a rejeté cette idée que ces mouvements soient armés par les Iraniens. Mais les médias occidentaux continuent cette propagande dans le cas du Hezbollah libanais, le Hamas palestinien ou l’Ansarollah yéménite.
Le général Esmaïl Ghaani qui a remplacé le martyr Soleimani dans le poste du commandant de la Force Qods du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, a déclaré : « Aujourd'hui, la résistance dans toute la région dispose de sa propre structure indépendante et appropriée. »
« Au cours de cette période, la résistance palestinienne a commencé le travail avec le plan qu'elle avait préparé, et pour la première fois à ce stade, en raison des crimes étendus commis par le régime sioniste contre le peuple musulman de la Palestine, ils ont fait leurs propres plans et ils ont réussi parfaitement dans la réalisation de ces plans. », souligne ce haut commandant iranien.
« Les groupes de résistance grandissent petit à petit. Aujourd'hui, tous les éléments du front de résistance au niveau régional ont leurs propres décisions et jugements. », ajoute le chef de la Force Qods du CGRI.
Mais en considérant ces points sur la position actuelle des groupes de résistance, quel héritage peut-on attribuer à l’école de combat du général Soleimani ?
Dans le cas de la Palestine occupée, le martyr Soleimani a joué un rôle de premier plan dans le renforcement du pouvoir de dissuasion de la bande de Gaza.
Certes, la Force Qods du CGRI jouait, peut-être via le Hezbollah, un rôle important dans la formation des forces du Hamas à la fabrication d’armes, aux tactiques de combat, à la création de tunnels secrets et à la guerre urbaine. Certains commandants militaires du Hamas et du Jihad islamique ont été formés au Liban et en Iran pour produire des roquettes Al-Qassam à courte portée à partir de matériaux simples et civils.
Mais un transfert d’armes vers la bande de Gaza est presque impossible à cause du blocus imposé par le régime israélien. En outre, le Hamas n’est pas contrôlé par Téhéran et l’Iran ne pouvait pas être au courant à-propos des opérations du 7 octobre.
L’héritage le plus important du martyr Soleimani dans la voie de l’autonomisation des groupes palestiniens est la création d’un réseau permettant d’équiper la Résistance de Cisjordanie et de la bande de Gaza de diverses manières.
Il considérait le soutien aux groupes de Résistance comme un « devoir religieux ». Aujourd’hui, le résultat de la prévoyance du général Soleimani est clairement visible lors de l’opération tempête d’Al-Aqsa.
Le Général Soleimani a toujours cherché à fournir une aide financière et des armes aux groupes palestiniens et à créer une salle d’opérations conjointes entre eux pour fournir le terrain nécessaire pour vaincre l’ennemi sioniste.
Ces aides ont progressivement permis aux groupes de la Résistance palestinienne d'être reconnus comme des acteurs influents dans le développement de la région du Levant. Le grand commandant Soleimani croyait fermement en cette voie.
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