Le ministre irlandais des Affaires étrangères a félicité Amir Abdollahian pour sa nomination à la tête de l’appareil diplomatique de la RII.
Il a exprimé sa satisfaction de sa récente visite officielle en Iran, en tant que ministre irlandais des Affaires étrangères, première à être effectuée en Iran depuis les 20 dernières années et a exprimé l'espoir que cette visite sera une pierre angulaire pour l'expansion des relations entre les deux pays.
Simon Coveney a également déclaré que les dernières étapes de la réouverture de l'ambassade d'Irlande à Téhéran sont en cours.
Se félicitant du rôle « facilitateur » de son pays joué pour la mise en œuvre de la résolution 2231 qui endosse l’accord nucléaire, pendant la présidence de Trump, le ministre irlandais des Affaires étrangères a déclaré que l'Irlande reste disposée à prendre toutes les mesures nécessaires pour maintenir et relancer l’accord multilatéral sur le nucléaire de 2015.
Le très haut diplomate irlandais a déploré les actions de Trump dont l’imposition des sanctions contre l’Iran qui ont conduit à la situation actuelle.
Saluant la réouverture imminente de l'ambassade d'Irlande à Téhéran, Amir Abdollahian a pour sa part qualifié la croissance des relations entre les deux pays de bonne, tout en soulignant la nécessité d'améliorer ces relations.
Il a qualifié la présence de l'Irlande au Conseil de sécurité de l'ONU de « bonne occasion » permettant d’élargir les coopérations avant d’appeler à une coopération entre les deux pays dans d'autres domaines, notamment l'agriculture, les énergies renouvelables et le commerce.
Amir Abdollahian a déclaré qu'en recourant à des « solutions créatives », les problèmes liés aux échanges bancaires et financiers, provoqués par les sanctions extraterritoriales US, peuvent également être résolus.
Dans une autre partie de la réunion, le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran a déclaré que le nouveau gouvernement iranien est attaché à la base des pourparlers de Vienne, mais il s’occupe pour le moment d’un examen à la fois approfondi et rapide des récents pourparlers menés (sous l’ancien gouvernement), et que cela prend un peu de temps.
Rappelant et regrettant la violation totale par les Etats-Unis des engagements liés au PGAC et l'inaction de l'Europe, Amir Abdollahian a souligné que l'obtention d'un résultat logique passe par un changement de cape des Etats-Unis et de l'Europe.
Les deux parties ont également discuté des dernières évolutions afghanes.
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