S'exprimant mercredi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, a dénoncé la précédente "réunion du cabinet" du régime sur le plateau syrien qui a eu lieu après que le régime a annoncé un plan prévoyant la construction de quelque 7 300 unités de colons supplémentaires sur le territoire stratégique.
Le porte-parole a qualifié la réunion d'«agressive» et de «provocante».
Vérifiant la position de l'Iran de soutien solide à la souveraineté de la République arabe syrienne sur le Golan, Khatibzadeh a noté que le Conseil de sécurité des Nations Unies et l'Assemblée générale considéraient également le territoire comme faisant partie de la Syrie.
Le plateau du Golan est une partie « indivisible » de la Syrie, a noté le porte-parole, affirmant qu'augmenter le nombre des colons illégaux ne saurait changer ce fait « indéniable ».
« Les colons israéliens doivent savoir qu'ils ne pourront pas résider éternellement sur des terres occupées », a conclu Khatibzadeh.
La Syrie et le régime israélien sont techniquement en guerre en raison de l'occupation du plateau par ce dernier en 1967. Le régime israélien maintient une présence militaire importante sur le territoire, qu'il utilise comme rampe de lancement pour ses attaques sur le sol syrien.
La Ligue arabe et divers groupes palestiniens ont également dénoncé les efforts de Tel-Aviv pour saper la souveraineté de la Syrie sur le Golan.
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