Amirabdollahian a transmis les salutations du Leader de la révolution islamique, l'ayatollah Seyyed Ali Khamenei, et du président iranien Ebrahim Raïssi au président Assad, affirmant que la récente visite du président syrien à Téhéran était un tournant dans les relations bilatérales.
Il a également apprécié les efforts du gouvernement syrien et du président Assad visant à renforcer l'unité nationale, l'intégrité territoriale et la souveraineté de ce pays ; Indiquant que les opposants à l'intégrité territoriale et à la souveraineté syrienne y provoquent délibérément le chaos.
Tout en condamnant les récentes attaques du régime sioniste contre la Syrie, le ministre des affaires étrangères a considéré le silence des forums arabes et l'absence de réaction des pays occidentaux comme la preuve du double standard qui prévaut dans ces pays.
Il a ajouté que l'incapacité à confronter sérieusement le comportement destructeur du régime sioniste et ses agressions indique qu'il n'y a aucune vérité dans ce que les Occidentaux prétendent au sujet de leurs efforts pour promouvoir la stabilité en Syrie, ce qui a accru l'arrogance de ce régime raciste pour fomenter le chaos en Syrie.
Le chef de la diplomatie iranienne a souligné que l'Iran comprenait les préoccupations existantes, mais "nous nous opposons" aux opérations militaires pour résoudre les problèmes. Les problèmes devraient être résolus par des pourparlers directs et en travaillant ensemble et en répondant aux préoccupations, a insisté Amirabdollahian.
Le président Al-Assad a, pour sa part, souligné l'importance de la visite du ministre iranien des Affaires étrangères à Damas, à la lumière des récents développements régionaux et internationaux et a estimé que l'évolution attendue de la situation indique un changement dans l'équilibre régional dans l'intérêt de la Syrie.
Évoquant les préoccupations et les menaces qui pèsent sur la région aujourd'hui, le président Assad a souligné que certaines d'entre elles constituent une préoccupation commune pour les pays de la région, et qu'une solution politique et un dialogue doivent être recherchés pour sortir de ces défis.
La Syrie est heureuse que dans de telles circonstances, la République islamique d'Iran fasse partie d'une solution politique dans la région, a-t-il dit, soulignant que « nous nous félicitons de toute initiative s qui maintiendrait la Syrie hors de la guerre ».
Assad a qualifié la relation Téhéran-Damas d'« alliance stratégique » qui n'a cessé de s'améliorer au cours des quarante dernières années.
Il a également déclaré que la Palestine était une question d'intérêt commun pour l'Iran et la Syrie, évoquant qu'une alliance de volontés s'était formée dans la région pour affronter les puissances hégémoniques.
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