Réunion spéciale du Conseil des droits de l'homme sur l’Iran : le Venezuela, la Chine, le Pakistan et le Cuba affichent leur opposition

Téhéran (IRNA)-« Rien ne justifie la tenue d'une telle réunion. Lors des récents incidents, nous avons assisté à des vastes campagnes médiatiques (d’intoxication) dont sociaux contre l'Iran », a déclaré l'ambassadeur et représentant permanent du Venezuela, s'exprimant lors de la réunion spéciale du Conseil des droits de l'homme sur l'Iran, ce jeudi.

 Le diplomate vénézuélien a également accusé les pays occidentaux et les mécanismes internationaux des droits de l'homme d'utilisation instrumentale et politique des droits de l'homme. Le représentant permanent du Venezuela s'est également opposé à la création de tout autre nouveau mécanisme des droits de l'homme concernant l'Iran.

Il a considéré l'initiative contreproductive des pays occidentaux en organisant une réunion spéciale du Conseil des droits de l'homme sur l’Iran comme une continuation des mesures politiques de ces pays qui ne cessent d’user et d’abuser du Conseil des droits humains à des fins politiques et intéressées.

L'ambassadeur vénézuélien a ajouté : « Le peuple iranien est sous les sanctions des pays occidentaux depuis de nombreuses années et ses droits fondamentaux sont violés. Ces pays devraient cesser de violer les droits du peuple iranien et s'abstenir de mener de telles politiques contre cette nation.

Réagissant à la réunion, l’ambassadeur et représentant de la Chine a déclaré : « Le Conseil des droits de l'homme assiste à une recrudescence de la politisation et des tensions, ce qui suscite une grande inquiétude ».

« Le dialogue et la coopération doivent être à la base des travaux du Conseil des droits de l'homme, et celui-ci doit traiter les questions relatives aux droits humains de manière impartiale, indépendante et impartiale. Les droits de l'homme et le Conseil des droits de l'homme ne doivent pas devenir un moyen d'ingérence dans les affaires intérieures des pays. La Chine n'est pas favorable à la tenue de cette réunion spéciale. Nous attirons l'attention sur l'imposition de sanctions contre l'Iran. Ces sanctions, qui causent de graves dommages au peuple iranien, doivent cesser. Nous remercions par contre l'Iran pour avoir accordé suffisamment d'attention à ses problèmes internes », a déclaré l’ambassadeur chinois.

L'ambassadeur et représentant du Pakistan à la session extraordinaire du Conseil des droits de l'homme s’est dit également contre la réunion.

« Ce conseil a tenu trente-cinq réunions spéciales jusqu'à présent. A l'exception de quelques cas qui concernaient l'occupation de la terre palestinienne par Israël, les autres étaient tous contre les pays en développement », a précisé le diplomate pakistanais.

Il a déploré le fait que « ces réunions ne se concentraient que sur les droits limités des peuples de ces pays. (Politiques et civils) ».

« Mais les droits économiques du peuple n'ont jamais été pris en considération. Nous condamnons les émeutes en Iran et l'acte terroriste à Shahcheragh (sud de l’Iran), et nous prêtons attention à l'action responsable de l'Iran en clarifiant et en présentant divers rapports. La protection et la promotion des droits de l'homme ne peuvent être réalisées que par le dialogue », a-t-il insisté.

 A cela s’ajoute l'opposition de l'ambassadeur et représentant permanent de Cuba à la session extraordinaire du Conseil des droits de l'homme sur l’Iran.

« Nous sommes contre la tenue de cette réunion. La tenue de cette réunion est un autre exemple du comportement discriminatoire des gouvernements occidentaux au sein du Conseil des droits de l'homme. Nous sommes contre l'imposition de sanctions à l'Iran, contre l'ingérence dans les affaires intérieures de l'Iran et contre la violation de la souveraineté nationale de ce pays », a martelé le diplomate cubain.

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