Selon l’IRNA, Turki Al-Shalhub, l'écrivain et journaliste saoudien qui avait précédemment révélé le plan du prince héritier Mohammed ben Salmane de ce pays concernant le Mont Uhud, et qui a provoqué une vague de colère parmi les citoyens saoudiens, vient de révéler un peine de prison décidée à l'un des professeurs de l'Université d'Umm al-Qora.
Répression
Al-Shalhub a écrit : « Le Tribunal d'Inquisition saoudien a condamné Muhammad bin Mohsen Bassirah, un professeur du département des médias de l'université Umm al-Qora à 30 ans de prison pour avoir critiqué les politiques saoudiennes.
Partageant les tweets précédents de Bassirah, cet internaute saoudien a critiqué le régime de Riyad et a écrit : « Il avait critiqué la chaîne Al-Arabiya, l'embargo sur le Qatar et la situation sécuritaire du pays ».
Al-Shalhub, citant le tweet précédent de Bassirah, a écrit : « Les forces de sécurité saoudiennes n'interviennent que lorsque la sécurité de l’Etat est menacée, sinon elles n'entreprennent aucune action. »
Les autorités judiciaires saoudiennes ont entamé le processus d'intensification des peines judiciaires contre les militants et autres prisonniers idéologiques et politiques du pays.
À cet égard, une organisation de défense des droits de l'homme a récemment publié un rapport sur la dernière situation des défenseurs des droits de l'homme et des militants politiques en Arabie saoudite, en particulier sur les questions liées aux prisonniers idéologiques et politiques, notamment les militants, les politiciens, les avocats, les universitaires victimes de lourdes peines de prison et de peines de mort.
Il deux mois, le tribunal saoudien a condamné l'activiste civil "Davoud Al-Ali" à 25 ans de prison, et cette condamnation n'a été prononcée qu'en raison de ses tweets contre le processus de normalisation des relations entre l'Arabie saoudite et le régime sioniste.
Le tribunal pénal spécial saoudien a également condamné Salem Ahmed Al-Dini, vice-ministre du Travail, incarcéré depuis 2017, à 15 ans de prison.
La Justice saoudienne a également condamné Asra al-Ghamgham, militante politique et des droits de l'homme, à 8 ans de prison, mais cette peine a été portée à 13 ans en octobre dernier.
Mahdia Marzouqi, un médecin tunisien résidant en Arabie saoudite, a été condamné à 15 ans de prison par le tribunal pour avoir publié des tweets sur son compte d'utilisateur.
Wassam Saad Kadeh est un autre poète qui a été condamné à 14 ans de prison pour avoir écrit une ode à la louange de l'un des cheikhs d’une tribu au Yémen.
Abdul Majid Al Arkani, un récitateur du Coran est un autre condamné en Arabie saoudite qui, alors qu'il était sur le point de purger sa peine, a été de nouveau jugé par un tribunal pénal spécial et condamné à 10 ans de prison.
Imran Alarkani est un militant dans le domaine des activités humanitaires et caritatives. Il a été arrêté par les autorités en 2012 et condamné à 25 ans de prison.
Un certain Maha al-Rafidi, qui a été condamné à 6 ans d'emprisonnement et 6 ans d’interdiction de sortir du pays, n'a été condamné à ces peines qu'en raison de tweets de soutien aux prisonniers d'opinion et aux militants civils détenus en Arabie saoudite.
Enfin Saad Ebrahim al-Madi, qui a la nationalité américaine, a également été condamné à 16 ans de prison en Arabie saoudite.
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