Au temps où le régime Macronie se frottait les mains après que la marche du 7 février a enregistré une légère baisse dans le taux de participation, une journée du 11 février marquée par la massive présence de 2.5 millions de personnes dans les rues, a une autre fois montré que le mouvement populaire créé contre l’Elysée n’est pas un fait passager et s’enracine dans la conscience collective de la société française.
Les vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux montrent un recours à la violence très démesurée de la part des forces policières. Les étudiants sont matraqués, les salariés gazés, les journalistes menacés, mais le peuple se montre assez résiliant et se donne rendez-vous pour une nouvelle journée de mobilisation le 16 février.
Un autre facteur qui attire l’attention, lors de cette vague des marches anti-Macronie, c’est la participation homogène des habitants des petites et des moyens villes de l’Hexagone.
La participation de la jeunesse française, même les lycéens, si loin de l’âge de la retraite, est une autre dimension de cette mobilisation populaire et massive de la nation contre les décisions de l’Elysée.
Cette mobilisation se poursuit avec une nouvelle journée de grèves le 16 février, à la veille de la fin de l'examen de la réforme des retraites à l'Assemblée nationale. Puis le 7 mars, à l'occasion de l'arrivée du texte au Sénat.
Dans un geste anti-démocratique, le régime français refuse toujours d’entendre la voix du peuple en colère contre la mauvaise gestion économique du pays.
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