Téhéran (IRNA)- Contrairement aux propos verbaux du régime français dans la défense des droits de l’homme, l’Élysée montre une politique très répressive contre les langues locales dans les régions françaises.
L'usage de la langue corse a été interdite dans le parlement de cette île contrôlée par la France depuis XVIIIe siècle.
Alors que les aspirations indépendantistes s’élèvent en Corse, l'assemblée de Corse (pouvoir législatif) et le Conseil exécutif (pouvoir exécutif) de Corse ont admis dans les règlements intérieurs du parlement local l’usage de la langue corse dans les débats parlementaires.
Le 9 mars, le tribunal administratif de Bastia, deuxième ville de la Corse après la capitale Ajaccio, a annoncé que l’usage de la langue locale est interdit selon l’article 2 de la Constitution française.
Cette décision ne peut pas être acceptée, car, selon le Conseil constitutionnel, la Corse n’est pas une région comme les autres régions françaises, et elle se réserve le statut particulier de la « collectivité territoriale spécifique ». La langue corse est un élément identitaire de cette île méditerranéenne.
Le corse est une langue italo-roumaine qui s’approche du toscan et des dialectes d'Italie centrale. C’est tout normal, car l’île de Corse est achetée en 1768 par Louis XV à la République de Gênes. Un geste pour combler les défaites de la Guerre de sept ans.
Les autres langues locales aussi sont brutalement réprimées par l’Elysée. Pour une longue période, ces langues étaient interdites dans les écoles. Aujourd’hui une grande conscience est créée chez les activistes de la défense de ces langues locales qui se dotent d’une culture qui rivalise avec la langue française.
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