24 avr. 2023, 22:22
Journalist ID: 2385
Code d'info: 85091650
T T
0 Persons

Tags

L'Iran impose des sanctions de réciprocité à certains individus et institutions de l'UE et britanniques

Téhéran - IRNA - Le ministère iranien des Affaires étrangères, dans le cadre d'une réponse de réciprocité, a accusé des individus et des institutions de l'Union européenne et du régime britannique de soutenir des actes terroristes et d’y inciter, d'ingérence dans les affaires intérieures, de publier des mensonges et de propager de fausses informations , et de participer à l'escalade des sanctions oppressives contre le peuple iranien victimes du terrorisme économique.

L'Iran a décidé d’imposer des sanctions à plus de 20 personnes et entités de l'Union européenne et du Royaume-Uni, après que le bloc et Londres ont imposé une nouvelle série de sanctions visant des responsables et des organisations iraniens.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré lundi 24 avril dans un communiqué que les personnes et entités de l'UE et du Royaume-Uni étaient inscrites sur la liste noire pour « soutien au terrorisme et aux groupes terroristes, incitation et encouragement à des actes terroristes et à la violence contre le peuple iranien, ingérence dans les affaires intérieures de l'Iran, provoquer les violences et  troubles en Iran, la diffusion de fausses informations sur l'Iran et la participation à l'escalade des sanctions cruelles contre le peuple iranien en tant que terrorisme économique ».

Le ministère a souligné que les actes de ces individus et entités impliqués dans l'imposition et l'exacerbation des sanctions cruelles sont « des violations flagrantes des principes fondamentaux du droit international énoncés dans la Charte des Nations Unies ».

Le ministère des Affaires étrangères a poursuivi : «  Toutes les institutions de la République islamique d'Iran, conformément à l'approbation des autorités compétentes, prennent les mesures nécessaires, qui comprennent l'interdiction de délivrer des visas et l'impossibilité d'entrer sur le territoire de la République islamique d'Iran, le blocage des comptes bancaires dans le système financier et bancaire, et la confiscation des biens et avoirs sur le territoire sous la juridiction de la République islamique d'Iran, pour l'application effective des sanctions susmentionnées. »

Parmi les 11 personnes de l'UE et une entité qui font face à l'interdiction de voyage et au gel des avoirs, figurent Frank Haun, le président de Krauss-Maffei ; Flourian Seibel, co-fondateur et PDG de Drone-Robotics Quantum-Systems ainsi qu'un certain nombre de législateurs d'Allemagne, de France et du Parlement européen.

Le ministère a également annoncé des sanctions contre trois entités et six individus britanniques, dont Alan Mendoza, le fondateur et directeur exécutif de la Henry Jackson Society, et l'amiral Benjamin John Key, un officier supérieur de la Royal Navy.

Téhéran a critiqué Londres et Bruxelles pour avoir soutenu, facilité et échoué à contrer les actes destructeurs des individus et entités sanctionnés, notant que de telles mesures contreviennent aux obligations internationales en matière de lutte contre le terrorisme.

La mesure de représailles de l'Iran est intervenue le jour même où l'Union européenne et le Royaume-Uni ont imposé de nouvelles sanctions à un certain nombre d'individus et d'entités iraniens pour des violations présumées des droits de l'homme, malgré le fait que l'échec d'une telle politique a été prouvé à plusieurs reprises dans le pass.

Le Conseil de l'Union européenne a déclaré lundi dans un communiqué qu'il avait imposé des mesures restrictives à huit individus et à une entité iraniens suite à des allégations selon lesquelles ils étaient « responsables de graves violations des droits de l'homme » dans le pays.

Le gouvernement britannique a emboîté le pas et annoncé sa décision de durcir ses sanctions contre le CGRI (Corps des gardiens de la Révolution islamique d’Iran) pour toujours des violations présumées des droits de l'homme.

Les tensions entre l'Iran et l'Union européenne ont considérablement augmenté au milieu des tentatives du Parlement européen pour répertorier le CGRI comme une « organisation terroriste ».

Le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, a toutefois précisé que le bloc ne pouvait pas répertorier le CGRI comme une entité « terroriste » sans une décision de justice de l'UE.

Suivez-nous sur @Irnafrench Twitter

0 Persons

Lire aussi

Votre commentaire

You are replying to: .