Depuis le déclenchement de la crise socio-politique en Israël, les jeunes Israéliens descendent chaque samedi dans les rues en vue de protester contre les mesures répressives et anti-démocratiques du régime sioniste.
Le régime de Netanyahou est inquiet pour le départ des experts et des jeunes diplômés dont la migration est un signe de l’avenir noir d’Israël.
Un sondage réalisé au lendemain du vote du Knesset en faveur du projet de réforme judiciaire portée par le régime Netanyahu, montre que 28% des Israéliens envisagent de quitter les territoires palestiniens. Pour cela, ils sont nombreux à faire appel aux services d’avocats spécialisés dans l’obtention de passeports européens, éligible en raison de l’origine de leur famille. Les juifs francophones aussi préparent leur retour vers la France.
Il est estimé qu’environ 1 million d’Israéliens détiennent un passeport étranger. Selon la RFI, sur les réseaux sociaux, la tendance est claire : de plus en plus de groupes d’Israéliens s’entraident pour préparer leur déménagement.
Certains départs inquiètent plus que d’autres. Depuis l’adoption de la première loi de la réforme judiciaire, 3 000 médecins ont rejoint un groupe WhatsApp pour discuter d'opportunités professionnelles à l’étranger. Le directeur-général du ministère de la Santé a tenu une réunion d’urgence en espérant de les convaincre de rester.
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