Selon le rapport de ce vendredi 16 février de la chaîne jordanienne Al-Mamlaka citant le ministère de la Santé de Gaza, depuis ce matin, quatre patients sont décédés dans le complexe hospitalier Nasser, au sud de la bande de Gaza, en raison du manque d'approvisionnement en oxygène dans cet hôpital et le manque d'équipement respiratoire.
Cette chaîne jordanienne a ajouté que les bébés hospitalisés dans l'unité de soins intensifs de cet hôpital, dont de nombreux services sont détruits par les forces sionistes, se trouvent en danger de mort à cause du siège imposé par les forces sionistes.
Auparavant, les médias palestiniens avaient rapporté que l'armée du régime d'occupation d'Israël, après avoir détruit les murs sud de l'hôpital Nasser à Khan Yunis par des bulldozers et le cimetière à l’intérieur de l’hôpital ont entassé des patients dans l'ancien bâtiment de cet hôpital avant de continuer ses attaques contre ce centre médical vital.
En outre, le ministère de la Santé de Gaza a annoncé que les générateurs ont été arrêtés et que l'alimentation électrique du complexe médical Nasser à Khan Yunis a été complètement coupée, et qu'il est possible que 6 patients de l'unité de soins intensifs et 3 patients de la garderie pour les enfants meurent toujours en raison du manque d'oxygène, avait exprimé son inquiétude.
Considérant que l'hôpital Nasser est désormais sous le contrôle total des forces d'occupation israéliennes, le ministère de la Santé de Gaza considère ce régime comme responsable de la vie des patients et du personnel médical dudit hôpital.
Gaza Health a demandé à toutes les institutions internationales d'agir rapidement pour sauver les patients et le personnel médical du complexe médical Nasser à Rafah avant qu'il ne soit trop tard.
Hier (jeudi), la soldatesque sioniste a attaqué l'hôpital Nasser à Khan Yunis, dans le sud de Gaza, en prétendant ridiculement que le Hamas l'utilisait. Elle a tué un certain nombre de patients.
La guerre israélienne a poussé 85 % de la population de l'enclave à se déplacer à l'intérieur du territoire, dans un contexte de pénurie aiguë de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures ont été endommagées ou détruites, d'après les Nations unies.
En réponse à un recours pour génocide introduit contre Israël par l’Afrique du Sud, en décembre 2023, en vertu de la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide, la Cour internationale de justice (CIJ) a rendu, le mois dernier, un arrêt indiquant des mesures conservatoires et enjoignant à Israël de cesser ses exactions, mais la plupart des observateurs internationaux estiment que cet arrêt n'a pas été respecté.
L’article 94 de la Charte des Nations Unies dispose que, si une partie à un litige ne satisfait pas aux obligations qui lui incombent en vertu d'un arrêt rendu par la Cour, l'autre partie peut recourir au Conseil de sécurité et celui-ci, s'il le juge nécessaire, peut faire des recommandations ou décider des mesures à prendre pour faire exécuter l'arrêt.
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