Ils étaient entre 200 et 300 étudiants rejoints par quelques citoyens dans le hall d’entrée de l’Université pour exprimer leur soutien au peuple palestinien. Pendant près d'une heure, les manifestants ont réclamé un cessez-le-feu immédiat à coup de divers slogans avant de s'asseoir dans le calme pour occuper symboliquement les lieux, rapporte la chaîne de télévision locale belge RTC Télé-Liège.
Le rassemblement visait aussi à interpeller directement les autorités académiques vis-à-vis de leurs relations avec des institutions israéliennes. En décembre dernier, les universités francophones belges s’étaient en effet engagées à suspendre leurs collaborations avec les organisations qui soutiennent ou sont impliquées dans des violations du droit international. Mais pour les étudiants belges pro-Gaza, la démarche est jugée insuffisante et opaque. Abdullah Al-Tahafi, co-organisateur de l’évènement, résume les revendications du collectif : « nous voulons une transparence totale et la fin de la collaboration avec les universités israéliennes. On estime également que l’Université de Liège doit réitérer son appel au cessez-le-feu immédiat. Vu l’urgence à Rafah, on pense que c’est nécessaire ».
Les Étudiants et les directions académiques se retrouveront ce lundi pour des négociations sur la fin des coopérations avec les universités sionistes. Les jeunes liégeois déposeront des revendications plus précises sur la table des discussions. Dans l'attente de cette deuxième réunion, plusieurs étudiants occuperont les locaux de l'Université aujourd’hui et demain.
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