C’est une menace invisible, mais bien réelle qui pèse sur les Franciliens. Près de dix millions d’entre eux, soit 80 % de la population de la région, « seraient concernés par une exposition simultanée aux pollutions sonores et atmosphériques à des niveaux qui excèdent fortement les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) », ont mis en garde, le 28 mai, Bruitparif et Airparif, deux agences respectivement chargées d’évaluer les nuisances sonores et la qualité de l’air.
Selon l’Humanité, même en abaissant le niveau d’exigence aux seuils réglementaires français, bien moins protecteurs que ceux de l’OMS, 7 % de la population reste affectée.
À eux seuls, les habitants du Grand Paris représentent 86 % du total des Français touchés par ces nuisances.
À lui seul, le bruit, dans la région, représente un coût social de 43 milliards d’euros, en raison des maladies qu’il engendre, selon de précédentes études (risque accru de maladies cardiovasculaires, de diabète, perturbation du sommeil…) « La pollution de l’air favorise, quant à elle, le développement du diabète, de maladies cardio-vasculaires, respiratoires et du cancer du poumon, entraînant une perte d’espérance de vie et une augmentation de la mortalité : elle est responsable de 7 900 décès prématurés par an en Île-de-France », abondent les deux agences.
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