Selon un rapport publié dimanche par la chaîne 12 israélienne, le groupe de hackers Hanzala a mené une attaque informatique ciblant la police israélienne.
Dans un communiqué, le groupe Hanzala a revendiqué cette opération et a publié une partie des données piratées.
D’après ces sources, le groupe a réussi à s’emparer de 2,1 téraoctets de données sensibles, comprenant des documents, des vidéos et des images appartenant à la police israélienne.
Le rapport précise que les informations divulguées incluent les dossiers des employés, l'inventaire des armes, les antécédents médicaux, les affaires judiciaires et des documents d'identité, soit un total de 350 000 documents désormais accessibles au public.
Ce n'est pas la première fois que des institutions sensibles du régime israélien sont la cible de cyberattaques, plusieurs de leurs bases de données ayant déjà été exposées au grand public.
Depuis le début de l'opération de la Résistance palestinienne, Déluge d'Al-Aqsa, en plus des attaques militaires, Israël fait face à une intensification des cyberattaques. Tel-Aviv a ainsi tenté de mettre en place un "Dôme électronique" pour contrer ces assauts numériques.
À ce sujet, Aviram Atzaba, chef du département de coopération internationale à l'Autorité israélienne de cybersécurité, avait déclaré que depuis le 7 octobre, le nombre d’attaques informatiques contre Israël avait considérablement augmenté.
Il avait qualifié ces cyberattaques de "guerre silencieuse et invisible", ajoutant que Tel-Aviv avait subi 800 attaques majeures depuis le début de la guerre à Gaza.
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