«Le premier vol spécial pour transférer des compatriotes de Pologne vers notre pays décollera quelques heures plus tard. Jusqu'à présent, 300 étudiants ont été installés rien qu'à Varsovie», a tweeté mardi matin le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh.
«Des efforts considérables sont déployés par le ministère des Affaires étrangères et nos ambassades en Ukraine et dans les pays voisins pour ramener nos compatriotes dans le pays avec le moins de difficultés.»
Plus tôt, la compagnie aérienne nationale Iran Air a déclaré qu'un Airbus A330 avait quitté Téhéran pour Varsovie afin de ramener des Iraniens, principalement des étudiants bloqués en Ukraine après l'éclatement du conflit jeudi.
Lundi, le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que l'ambassade du pays à Kiev restait ouverte et il a exprimé ses regrets face à un certain battage médiatique sur les réseaux sociaux.
L'ambassadeur d'Iran en Ukraine, Manouchehr Moradi, a rendu visite vendredi à des étudiants iraniens dans un refuge à Kiev, après qu'un clip soit devenu viral les montrant enfermés sur le site.
L'ambassadeur leur a assuré que le gouvernement ferait tout ce qui était en son pouvoir pour les faire rapatrier.
La mission actuelle la plus importante du ministère iranien des Affaires étrangères est de traiter pleinement et de toute urgence la situation des Iraniens vivant en Ukraine, qui est en cours selon les prévisions faites en utilisant toutes les capacités, a déclaré le ministère iranien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Quelque 80 000 étudiants internationaux étudient en Ukraine, selon les données du ministère ukrainien de l'Éducation et des Sciences. Le plus grand nombre vient de l'Inde, suivi du Maroc, de l'Azerbaïdjan, du Turkménistan et du Nigeria.
Sur les réseaux sociaux, les étudiants et leurs sympathisants ont demandé à leurs gouvernements d'origine d'affréter des avions hors du pays, de partager les lieux où les étudiants étaient bloqués et de donner des conseils sur les endroits où trouver un abri.
Les utilisateurs ont également diffusé des numéros de téléphone d'urgence pour les étudiants bloqués de divers pays.
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