20 déc. 2022, 12:09
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Le retrait unilatéral des États-Unis ; la principale cause des problèmes liés au PAGC (Russie)

New York - IRNA - soulignant qu'il n'y a pas d'alternative au PAGC, l'ambassadeur et représentant permanent de la Russie auprès des Nations Unies, Vassily Nebenzia a considéré le retrait unilatéral des États-Unis comme la principale cause des problèmes liés au PAGC.

Selon l’IRNA depuis la presse de l’Onu, lors de la séance du Conseil de sécurité de l'ONU sur  la mise en œuvre de  la résolution 2231 (2015) sur le programme nucléaire iranien, lundi soir (19 décembre), l'ambassadeur et représentant permanent de la Russie auprès des Nations Unies, Vassily Nebenzia, a regretté que l’Irlande, en sa qualité de facilitatrice du Conseil de sécurité pour la mise en œuvre de la résolution 2231 (2015), n’ait pas trouvé le courage de souligner la cause profonde de tous les problèmes liés au PAGC, à savoir le retrait unilatéral des États-Unis de l’« accord ». 

Le représentant a aussi considéré que « l’imposition de sanctions unilatérales contre l’Iran » est en cause, avant de regretter les mêmes insuffisances et oublis dans le rapport semestriel du Secrétaire général de l’ONU sur la mise en œuvre de la résolution 2231 (2015) du Conseil de sécurité. 

Dans ce contexte, il a demandé la levée complète, sur une base permanente et vérifiable, des mesures discriminatoires imposées par les États-Unis à l’encontre de l’Iran en violation de la résolution 2231 (2015). 

Il a également jugé nulles et non avenues les enquêtes de la cellule 2231, avant d’exhorter le Secrétariat à ne pas céder aux pressions « occidentales ».

Après avoir déclaré que le PAGC est devenu une réalité grâce à l’approche professionnelle, dépolitisée et constructive des États parties au processus, le délégué a rappelé que cet accord conclu il y a sept ans avait prouvé que la diplomatie fonctionne et qu’avec de la volonté politique, des résultats peuvent être obtenus malgré les différences.  

Cependant, il a regretté les actions américaines qui « ont brisé les fondements de l’accord sur le nucléaire iranien » avant d’estimer que Washington continue d’enrayer le processus de négociations, et que certains autres pays occidentaux suivent son exemple. 

Face à ces actions contre-productives, le représentant a estimé que toutes les mesures prises par Téhéran par la suite n’ont été qu’une réaction aux violations et aux pressions des États-Unis, qui n’ont aucune volonté d’apaiser la situation ni de relancer le PAGC.

 « La Russie et l’Iran, contrairement à leurs homologues occidentaux, respectent strictement les dispositions de la résolution 2231 (2015) du Conseil de sécurité », a soutenu le représentant, avant de préciser que Moscou reste attachée au format de Vienne afin de relancer l’accord dans les meilleurs délais. 

Il a dit partager l’avis du Secrétaire général selon lequel les questions sans rapport avec le Plan ne doivent pas interférer avec sa préservation, mettant en garde contre l’idée « irresponsable et dangereuse » de le remplacer par un « meilleur accord ». 

Alors que les négociations sur le rétablissement du PAGC durent depuis près de deux ans, le représentant a jugé irréaliste de s’entendre sur un hypothétique nouvel « accord ».  Pour relancer le PAGC, il a appelé les parties à faire preuve de retenue et de pragmatisme.

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