Selon l'IRNA, Amir Saïd Iravani, l'ambassadeur et représentant permanent de l'Iran à l’ONU, en réponse aux récentes déclarations des autorités sionistes dans une lettre au secrétaire général et président par intérim du Conseil de sécurité, a déclaré : « Les enquêtes préliminaires montrent que le régime sioniste est responsable de l'attaque terroriste contre le complexe d'ateliers du ministère iranien de la défense dans la ville d'Ispahan et l'action de ce régime est une violation des lois internationales et condamnée. »
Dans cette lettre, l'ambassadeur d'Iran fait référence aux déclarations du chef du régime sioniste au siège de l'OTAN le 27 janvier et à celles tenues par le chef d'état-major de ce régime le 16 janvier menaçant tous deux de viser les infrastructures vitales de l'Iran, y compris les installations nucléaires à des fins pacifiques de l'Iran. Des propos menaçants qui constituent une violation des lois internationales et de la charte de l’ONU.
Toujours dans la lettre, se référant aux déclarations du Premier ministre du régime sioniste, dans une récente interview accordée à CNN le 31 janvier où l’extrémiste Benyamin Nétanyahou reconnait l'implication d’Israël dans des actes subversifs et terroristes perpétrés en Iran, il est souligné que ce régime doit répondre de tous les actes criminels et terroristes commis contre l'Iran et en subir les conséquences « sans exception ».
Dans la lettre du Représentant permanent de l'Iran auprès de l'Organisation des Nations Unies, il a été souligné que le Conseil de sécurité de l’ONU doit assumer sa responsabilité fondée sur la Charte et condamner les déclarations belliqueuses des autorités sionistes et demander à ce régime de se conformer à respecter les lois internationales et mettre fin à ses programmes dangereux et à ses activités destructrices dans la région.
Dans cette lettre, il a été déclaré que la République islamique d'Iran a son droit légitime et inhérent, fondé sur le droit international et la Charte des Nations Unies, de défendre sa sécurité nationale et de répondre de manière décisive à toute menace ou tout acte répréhensible du régime sioniste, à tout moment et à tout endroit où il juge nécessaire.
Expliquant la position de principe de la République islamique d'Iran concernant le conflit actuel en Ukraine, et réitérant sur la « neutralité active » de l’Iran ainsi que le respect par la RII de la souveraineté, de l'indépendance, de l'unité et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, la lettre proteste contre les déclarations « provocatrices et injustifiées » d'un haut responsable ukrainien sur une récente attaque terroriste visant un complexe d'ateliers du ministère iranien de la Défense dans la ville d'Ispahan.
« De telles déclarations et actions sont irresponsables et en violation flagrante des lois internationales et des principes de la Charte des Nations Unies » conclut la lettre avant d’appeler le Conseil de sécurité des Nations Unies à les condamner.
L’insistance de l’Ukraine à menacer la sécurité nationale de l’Iran peut ouvrir la voie à un changement de position de la République islamique d’Iran concernant la guerre en Ukraine et à l’adoption d’une nouvelle approche proportionnée au comportement du gouvernement de Kiev, selon une source bien informée lié au Conseil suprême de sécurité nationale de l’Iran cité par le site d'information Nour News.
Si les déclarations hostiles de Mykhaïlo Podolyak, conseillé du président ukrainien contre l’Iran, ne sont pas corrigées par les autorités officielles de ce pays, elles pourraient entraîner la réaction de la part de la République islamique d’Iran, a déclaré la source.
Plus tôt, le ministère iranien de la Défense a annoncé dans un communiqué publié dimanche 29 janvier que l’un de ses complexes d’ateliers à Ispahan avait été attaqué par un certain nombre de micro-véhicules aériens (MAV), mais que les défenses aériennes ont réussi à repousser l’attaque.
Le ministère iranien de la Défense a rassuré dans un communiqué que l’attaque n’avait causé aucune perte de vie et n’avait fait que des dommages mineurs au toit d’un atelier. Le complexe, ajoute le communiqué, poursuit ses opérations ordinaires après l’attaque.
Un rapport récent a révélé que des terroristes anti-iraniens opérant dans la région autonome du Kurdistan irakien étaient impliqués dans une frappe de drone, le 29 janvier, près d'un complexe du ministère de la Défense, situé à Ispahan au centre de l’Iran.
Mercredi 1er février, l’Agence de presse Nour News, affiliée au Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, a rapporté que les terroristes, commandés par « un service de renseignement étranger », ont fait passer en contrebande les éléments constitutifs d'un micro-véhicule aérien sans pilote et des matières explosives de la région du Kurdistan irakien vers l'Iran, via des itinéraires montagneux longs et ardus, et les ont confiés à un agent de liaison dans une ville frontalière du nord-ouest du pays.
Le rapport ajoute que les pièces du drone et les explosifs ont ensuite été assemblés dans un atelier doté d’équipements modernes par un groupe de spécialistes et ont été utilisés dans l'attaque contre un centre militaire iranien à Ispahan.
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