28 févr. 2023, 11:11
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Les bateaux des pêcheurs français coulent à cause des mauvais plans de l’UE et de la Macronie

Téhéran (IRNA)- Malgré les promesses de Macron au Salon de l’Agriculture, les pêcheurs français se mobilisent contre les mauvaises gestions de l’Etat dans le domaine de la pêche.


L’Union européenne a imposé des restrictions dans le domaine de pêche, dans les techniques de pêche et dans les localisations marines de la pêche. Les pêcheurs français étaient déjà endommagés à cause des licences accordées par l’Elysée aux pêcheurs britanniques et maintenant à cause des effets négatifs du Brexit.  

Outre ces restrictions européennes, les pécheurs français souffrent aussi de la hausse des prix du carburant. Le régime Macronie a octroyé des aides financières aux pécheurs, mais ce subside d’Etat prend fin en mai, pourtant Macron lors de la réunion du 25 février avec les représentants de la pêche française au Salon International de l’Agriculture 2023 a accepté de prolonger ces aides sur le gasoil des bateaux de pêche.

Mais cela ne satisfait pas les pêcheurs français. Le même jour, une mobilisation a été organisée par les pécheurs bretons dans le Pays Bigouden, la région menacée par une décision du régime Macronie, titrée « Le Plan de sortie de flotte ».

Depuis le 17 février, 90 navires français ont été retenus pour le plan de sortie de flotte post-Brexit. Et parmi eux, la moitié sont bretons. Rien que dans le pays bigouden, 26 chalutiers pourraient disparaitre, soit 5 000 tonnes de poissons en moins par an.

Mais qu’est-ce que c’est ce plan de sortie de la flotte ? Pour faire face aux conséquences du Brexit, le gouvernement a proposé un plan de sortie de flotte aux entreprises de pêche les plus touchées. En Bretagne, près de 50 bateaux devraient être détruits, dont 26 dans le seul pays bigouden.
 
En effet, il ne s'agit pas seulement de pécheurs. Toute l’industrie de pêche est impactée par les mauvaises décisions du régime Macronie ; y compris les travailleurs des usines de la construction ou de réparation des bateaux, les usine de transformations des poissons, les vendeurs et les autres métiers en rapport direct ou indirect avec le secteur de la pêche (transport, mareyage, chantier naval…). Ce sont jusqu'à 700 emplois qui sont menacés, sur les 2 000 liés à la pêche. Pour un emploi en mer, c'est entre quatre et cinq emplois à terre, selon les experts.

Pour la même raison, une manifestation a été organisée, le 25 février à Pont-L'Abbé, dans le Finistère, pour interpeler le régime français sur l'impact du plan de sortie de flotte sur la pêche.

Dans un geste très symbolique, lors de cette mobilisation, les drapeaux français et européen étaient en berne. Seul le drapeau breton et le drapeau bigouden flottent. Une action qui a fait penser aux idées indépendantistes des Bretons.

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