Des escadrons gendarmes, des blindés, des quads, des canons à eau et des hélicoptères, le régime français a mobilisé tous ses moyens pour réprimer les manifestants écologistes qui se sont manifestés hier dans les Deux-Sèvres contre le projet des méga-bassines, une menace pour l’écosystème et la nappe phréatique dans la région déjà frappé par la sécheresse.
Selon un dernier décompte fourni par le parquet de Niort samedi en début de soirée, les secours ont pris en charge sept manifestants blessés, dont trois traités en urgence absolue et hospitalisés ; vingt-huit gendarmes ont été blessés, dont deux hospitalisés en urgence absolue. Deux journalistes ont également été touchés.
Les organisateurs ont de leur côté évoqué un bilan beaucoup plus lourd, avec 200 manifestants blessés dont un serait dans le coma entre la vie et la mort.
Aucune interpellation n’a pu être réalisée durant la manifestation, selon le parquet. Onze personnes avaient été arrêtées en amont lors de contrôles qui ont permis la saisie de nombreuses armes blanches.
Le collectif Bassines non merci, le mouvement des Soulèvements de la Terre et la Confédération paysanne étaient à l’origine de cette manifestation ce samedi dans les Deux-Sèvres. Une manifestation déclarée interdite par le régime français.
L’Elysée a réprimé les manifestants anti-mégabassine avec des gaz lacrymogènes, un canon à eau, des grenades de désencerclement et des tirs de LBD.
Lors de cette mobilisation écologiste, 4.000 grenades lacrymogènes et de désencerclement ont été tirées par les forces de l’ordre contre les manifestants.
Se défendant contre les tirs aveugles des policiers et des gendarmes, les manifestants anti-mégabassines ont utilisé des mortiers d'artifices, de chandelles romaines et de cocktails Molotov contre les forces d'ordre du régime français.
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