Mohsen Naziri Asl, lors d'une session du Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) mercredi, tout en expliquant la position de principe de l'Iran concernant l'accord nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan d'action global conjoint (JCPOA), se référant aux mesures constructives de l'Iran en coopération avec l'AIEA depuis la précédente réunion du Conseil des gouverneurs en mars, a déclaré que les attentes de l'Iran étaient « déraisonnables » et « illogiques ».
«Les activités nucléaires de l'Iran, y compris l'enrichissement [d'uranium] à différents niveaux, sont totalement pacifiques et conformes aux droits du peuple iranien sur la base du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), et sont sous la supervision et la vérification des garanties de l'AIEA», a déclaré le haut diplomate a souligné.
Évoquant le désir des États-Unis de revenir au JCPOA et ses négociations ultérieures, Naziri Asl a déclaré : «Malgré les négociations ardues qui ont duré plus de 18 mois, principalement en raison du manque de volonté et de détermination politiques américaines, nous n'avons pas pu apporter les pourparlers à une conclusion».
L'envoyé iranien a déclaré que le gouvernement américain avait récemment déclaré à plusieurs reprises que la relance du JCPOA n'était «pas à l'ordre du jour depuis des mois», craignant que certaines parties aient fermé les yeux sur «l'attitude irresponsable» et s'alignent même avec ça.
«La mesure montre que des erreurs de calcul et des considérations politiques mineures dominent la relance d'un accord que la communauté internationale a investi pendant des années pour parvenir», a déclaré Naziri Asl.
Le représentant permanent de l'Iran au bureau des Nations Unies à Vienne a appelé les gouvernements européens à s'abstenir d'attitudes provocatrices et non constructives, à adopter la bonne foi et à continuer à travailler dans un processus qui mène à la résolution des « préoccupations partagées ».
«Il est très préoccupant qu'en dépit de la coopération étendue de l'Iran avec l'agence nucléaire des Nations unies, l'Union européenne, en particulier l'Allemagne, la Grande-Bretagne et la France, continue de recourir à des tactiques dépassées et de jouer un sale jeu avec une motivation politique pour cibler la coopération continue de l'Iran avec l'AIEA », a déclaré Naziri Asl.
«La coopération pratique de l'Europe avec les mesures coercitives unilatérales illégales des États-Unis et la confiscation des avoirs iraniens est en totale contradiction avec le soutien verbal du JCPOA», a-t-il ajouté.
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