Lors de sa rencontre de samedi 10 juin avec le diplomate iranien Assadolah Assadi, libéré de prison en Belgique fin mai, le chef de la diplomatie de la RII a salué son endurance et sa conduite digne durant son incarcération.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein-Amir Abdollahian, a accueilli samedi dans les locaux de son ministère Assadollah Assadi, qui est rentré en Iran après cinq années d'emprisonnement illégal dans les prisons belges et allemandes pour de fausses accusations « liées au terrorisme ». Il a salué la fermeté et la conduite exemplaire du diplomate iranien pendant son incarcération.
Assadi a été arrêté en Allemagne en juin 2018, quelques jours après qu'une voiture transportant des explosifs a été saisie à Bruxelles. Il a été accusé d'avoir fomenté un attentat contre le groupuscule terroriste anti-iranien Mujahedin-e-Khalq (OMK), à Villepinte en région parisienne au début de l'été 2018, une affirmation qui a été fermement rejetée par les autorités iraniennes.
Conseiller à l'ambassade d'Iran à Vienne en Autriche, Assadi, 48 ans, a été alors condamné à 20 ans de prison en février 2021 par un tribunal d'Anvers, en Belgique
Selon des experts juridiques, l'affaire était basée sur des accusations infondées et n’était qu’une propagande politique contre la République islamique d’Iran (RII).
Tout au long de l’affaire, Téhéran a invariablement protesté et condamné la violation de l'immunité diplomatique d'Assadi en déployant tous les moyens pour le libérer.
Plus tôt cette année, un accord pour la libération d'Assadi a été conclu grâce à la médiation d'Oman, suite à des négociations entre Amir-Abdollahian et son homologue belge.
Abdollahian a salué le retour d'Assadi au pays « la tête haute », sa persévérance, sa patience et sa conduite digne durant la période de son incarcération illégale.
« A la suite d'un emprisonnement illégal et des accusations sans fondement contre le diplomate de notre pays et d'une violation flagrante de la Convention de Vienne, le gouvernement, l'appareil diplomatique et le pouvoir judiciaire de la RII ont fait tout ce qui était en leur pouvoir et ont pris des positions et des mesures logiques et catégoriques. Heureusement, aujourd'hui, nos efforts ont porté leur fruit », a déclaré Amir-Abdollahian.
Pour sa part, Assadi a délivré un bref récit de son incarcération d'abord en Allemagne puis dans les prisons belges, exprimant sa gratitude envers les responsables du pays qui ont contribué à sa libération.
Nos efforts ont contribué à « déjouer les complots des sionistes et des terroristes », a rappelé Amir-Abdollahian. Sur Twitter, ce dernier a écrit que le diplomate iranien avait finalement retrouvé ses amis et collègues au ministère des Affaires étrangères.
« Je suis heureux du retour de notre collègue, mais les stigmates de sa souffrance due à son emprisonnement sur son corps frêle et affaibli sont très dérangeants », a déclaré le chef de diplomatie iranienne.
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