Les opposants au régime de Netanyahou sont descendus de nouveau samedi dans la rue pour protester contre la réforme judiciaire imposée par le camp extrémiste, quelques jours après que le Premier ministre a promis de faire avancer ce projet controversé. À Tel-Aviv, les manifestants se sont rassemblés pour la 25e semaine consécutive. Sur les banderoles, on pouvait lire «Israël brûle» et traitant Netanyahou d'«ennemi de la démocratie».
Les crises d’inflation, les gestes racistes des colons, la faiblesse de Shekel et les problèmes économiques sont des autres raisons du mécontentement chez les sionistes.
Un sondage publié par Kan, le diffuseur public israélien, atteste que ce qui préoccupe réellement les Israéliens est le coût de la vie. 59% des personnes interrogées pensent que c’est la priorité la plus importante et les questions de sécurité, telles que le nucléaire iranien et les risques d’attentats, sont reléguées au second plan.
Selon la RFI, un autre sondage publié par le quotidien Maariv montre que Netanyahu et son parti, le Likoud, sont en très nette perte de vitesse.
À Tel Aviv, l'ancien Premier ministre et chef d’état-major Ehud Barak lance un appel à la résistance contre Netanyahou : « Il faut renforcer notre combat et nous diriger vers la désobéissance civile non-violente. »
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