Selon ce rapport, 10 personnes dont 3 membres d'équipage se trouvaient à bord de l'avion. Selon les informations préliminaires, tous les passagers de l'avion ont été tués.
L'agence de presse Ria Novosti indique que les corps de huit personnes ont été retrouvés sur le lieu de l'incident.
Selon les agences Ria Novosti, TASS et Interfax, se référant à l'agence russe du transport aérien Rossaviatsia, l'homme qui avait spectaculairement défié Vladimir Poutine le 24 juin dernier en faisant progresser vers Moscou une colonne de ses blindés figurait parmi les dix passagers enregistrés de l'avion Embraer ERG 135 qui s'est écrasé dans la région de Tver. Cette dernière se situe au nord-ouest de Moscou. Des témoins ont fait état d'un tir de missile, possiblement de la défense anti-aérienne. Le crash n'a laissé aucun survivant.
La chaîne Telegram proche du groupe Wagner a également confirmé la présence de Prigojine à bord de cet avion.
L'agence de presse Rya Novosti, tout en faisant état de la découverte des corps de huit passagers de l'avion, n'a filtré de plus sur les détails dont notamment le sort de Prigojine.
Certains médias russes affirment également que Prigozhin n'a peut-être enregistré que son nom parmi les passagers de l'avion et qu'il a peut-être pris un autre avion pour des raisons de sécurité.
Dans un article à ce sujet, l'agence de presse Spoutnik a écrit : « Il s’agit de la deuxième fois que Prigojine est présenté comme victime de l'accident après l'accident d'avion. La première a eu lieu le 13 octobre 2019 au Congo, cette fois en 2023, son nom apparaît au nom des passagers d'un jet privé ».
En mars de l'année dernière, le chef du groupe Wagner a accusé les commandants de l'armée russe de « trahison ».
Prigozhin, chef du groupe Wagner, qui était auparavant cuisinier du président russe Vladimir Poutine, puis chef de rébellion, a accusé dans un communiqué publié en juin dernier l'armée russe d'avoir attaqué les positions de ce groupe au lieu d'attaquer les positions des forces ukrainiennes.
Dans un discours, le président russe s'était félicité d'avoir évité une "effusion de sang" lors de cette rébellion qui a vu les mutins s'emparer de sites militaires dans le sud-ouest avant de remonter avec leurs chars vers Moscou.
Tout en dénonçant une "trahison", Poutine a assuré que les combattants de Wagner pouvaient rentrer chez eux, intégrer l'armée régulière ou se rendre au Bélarus, dont le dirigeant Alexandre Loukachenko a servi de médiateur pour stopper la crise.
La rébellion du groupe Wagner a pris fin au bout de quelques jours avec la médiation d'Alexandre Loukachenko, et Prigozhin a également été transféré à Minsk.
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