Pour l’Elysée, la loi de la réforme des retraites, malgré les manifestations massives des Français et des syndicats, était déjà fermée, mais l’opposition ne veut pas céder.
Lors d’une réunion de douze heures entre Macron et les chefs des partis politiques, la CGT a encore évoqué le sujet des retraites. Un sujet tabou et un casse-tête pour l’Elysée qui a subi de nombreuses critiques de la part de la communauté internationale et de la part des institutions de la défense des droits de l’homme pour les violences policières et les crimes commis contre les manifestants en colère contre une retraite à 64 ans.
Les syndicats s'étaient réunis une dernière fois avant les vacances le 15 juin, pour tirer le bilan d'une mobilisation infructueuse de six mois contre la réforme des retraites, qui va entrer en application le 1ᵉʳ septembre. "Nous continuons d'affirmer que la réforme des retraites est injuste", a ajouté Marylise Léon, la secrétaire générale de la CFDT.
La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a également demandé mardi que soit organisé en France un référendum sur la réforme des retraites. Sophie Binet a assuré sur France Inter qu'il « faut que [Macron] descende de sa tour d'ivoire. Le premier sujet sur lequel il faut organiser un référendum, c'est la réforme des retraites, parce que cette réforme ne passe toujours pas. »
C’est également une proposition du parti LFI et l’ensemble des NUPES dont les votes ont été détournés à l’Assemblée nationale par un recours à l’article 49.3 par le régime Macronie.
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