Amirabdollahian appelle les responsables musulmans de la région à agir alors qu'Israël poursuit sa guerre contre Gaza

Téhéran (IRNA)- Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein AmirAbdollahian, a demandé à ses homologues régionaux de prendre davantage de mesures pour mettre fin à l'escalade de la situation dans le petit territoire palestinien de Gaza.

AmirAbdollahian a déclaré mercredi lors d'une réunion avec le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, que la situation au Moyen-Orient était à un point précaire en raison de l'agression israélienne en cours contre Gaza.

Il a déclaré lors de la réunion tenue dans la ville saoudienne de Djeddah que la situation en Palestine pourrait devenir incontrôlable si Israël ne cessait pas de commettre des crimes à Gaza.

Le plus haut diplomate iranien a également apprécié la position de l'Arabie saoudite sur les développements en Palestine, tout en remerciant le royaume d'avoir proposé et accueilli une réunion ministérielle d'urgence de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) à Djeddah pour discuter de l'agression israélienne à Gaza.

AmirAbdollahian a réitéré lors de la rencontre avec Bin Farhan que le temps presse dans les développements entourant le conflit palestinien, tout en appelant à une fin immédiate du conflit.

De son côté, Ben Farhan a exprimé ses regrets face à la situation désastreuse des habitants de Gaza tout en affirmant que Riyad poursuivrait ses efforts pour protéger les Palestiniens contre le régime israélien en cherchant une fin au conflit.

Alors qu'il était à Djeddah pour assister à la réunion de l'OCI mercredi, Amir-Abdollahian a également rencontré le ministre d'État qatari des Affaires étrangères, Soltan bin Saad al-Muraikhi.

Au cours de la réunion, le diplomate iranien a critiqué les États-Unis pour leurs efforts continus visant à soutenir le régime sioniste d'Israël. Il a déclaré que la visite du président américain Joe Biden à Tel Aviv mercredi, intervenue au lendemain d’une attaque meurtrière contre un hôpital de Gaza qui a fait 500 morts, était un signe du soutien indéfectible de Washington au régime israélien. Muraikhi a admis lors de la réunion que le soutien de l’Occident à Israël avait donné le feu vert au régime pour poursuivre ses actes criminels contre les Palestiniens.

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