La Cour juridique des relations internationales de Téhéran a rendu son verdict jeudi, affirmant que Washington a été condamné pour les crimes commis lors de l'invasion de Tabas dans le cadre de l'opération ratée « Eagle Claw », qui a conduit au massacre de civils.
Dans le cadre de leur opération terroriste, les forces américaines ont attaqué sans raison des passagers et des chauffeurs de bus ordinaires.
La dernière décision de justice intervient après que 13 survivants de l'attaque terroriste ainsi que l'un des otages pris par les forces américaines dans le désert ont intenté une action en justice contre le gouvernement américain.
Le tribunal a jugé que le gouvernement américain devait payer 140 millions de dollars pour les dommages « matériels et moraux » qu’il avait causés aux plaignants et 280 millions de dollars en « dommages-intérêts punitifs ».
Le gouvernement américain doit donc verser un total de 420 millions de dollars d'indemnisation aux survivants, conclut le verdict.
Le 25 avril 1980, les États-Unis ont lancé une opération militaire secrète pour tenter de transporter par avion le personnel de l’ambassade américaine détenu dans la capitale iranienne, Téhéran.
Cependant, une tempête de sable a frappé et fait tomber le groupe d'avions militaires américains dans le désert de Tabas, tuant huit militaires américains et entraînant l'échec de la mission. Les inspections ont montré qu'un hélicoptère s'était écrasé sur un avion de transport C-130 Hercules alors que cinq autres hélicoptères étaient bloqués dans la tempête.
Les unités impliquées dans l'opération appartenaient à l'US Air Force, à l'Armée, à la Marine et au Corps des Marines.
L’incident de Tabas s’est produit sous l’administration du président Jimmy Carter, et beaucoup pensent qu’il a joué un rôle majeur dans la défaite de Carter à l’élection présidentielle de 1980.
L’Iran commémore chaque année cet événement comme un symbole de l’échec des complots américains contre la République islamique.
Lors de la prise de contrôle de l'ambassade, des documents ont été découverts prouvant qu'une partie du personnel de l'ambassade américaine avait travaillé avec les agences de renseignement américaines. Quelque 52 Américains ont été détenus à Téhéran pendant 444 jours, puis relâchés indemnes.
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