Les recherches effectuées par Nasir Eskandari, professeur iranien de l’archéologie de l’Université de Téhéran ainsi qu’un groupe des chercheurs italiens ont entrainé à une grande découverte scientifique qui attestent que le plus ancien rouge à lèvres du monde, a été produit par les Iraniens, une nouvelle récemment publiée sur de nombreux journaux authentiques dans le monde.
L'artefact, un flacon de chlorite contenant une préparation cosmétique rouge foncé, a été découvert parmi un trésor de reliques anciennes qui avaient été pillées dans un ancien cimetière et restituées plus tard à un musée local après une inondation en 2001.
La forme élancée du flacon, qui rappelle les tubes de rouge à lèvres contemporains, suggère qu'il a été conçu pour être tenu dans une main avec un miroir en cuivre ou en bronze, comme le montre un dessin égyptien ancien.
Après une analyse méticuleuse au microscope, les chercheurs ont identifié les composants minéraux de la substance rougeâtre comme étant de l'hématite, des agents assombrissants, des particules de quartz et de la cire végétale.
Cette composition présente une ressemblance frappante avec les recettes de rouges à lèvres contemporaines, faisant allusion à la sophistication des anciennes techniques de maquillage iraniennes.
Selon le professeur Eskandari l'objectif principal de l'étude des matériaux cosmétiques anciens est de découvrir les connaissances en chimie des habitants du plateau iranien, qui ont excellé dans ce domaine dans le monde.
D’après lui, l'analyse chimique de la substance laissée à l'intérieur de cet ancien récipient en pierre, s'inscrit dans la tradition bien documentée de la cosmétologie de l'Iran ancien, qui comprenait également l'utilisation de composés de couleur claire pour le fond de teint ou le fard à paupières et de khôl noir pour les eye-liners. La sophistication de ces techniques de maquillage suggère une société complexe avec des hiérarchies sociales et des normes esthétiques bien définies.
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