Selon l’IRNA, citant l'agence de presse Shehab, dans cette déclaration du mouvement Hamas, il est indiqué : « Nous acceptons les récentes décisions de la République de Turquie en faveur de la nation palestinienne, y compris la suspension des transactions commerciales avec le régime d'occupation et le l'annonce de notre adhésion à la plainte contre le génocide déposée par l'Afrique du Sud. Nous la considérons comme très précieuse et nous nous en félicitons. »
Le Hamas a ajouté : « Nous considérons ces décisions courageuses et comme une extension et un reflet de la véritable position de la nation turque en soutenant la lutte de la nation palestinienne et son droit à la liberté et à l'autodétermination. »
Dans la suite de cette déclaration, il est souligné : « Nous demandons à tous les pays, en particulier aux pays arabes et islamiques, de rompre toutes leurs relations avec le régime « nazi-sioniste », de l'isoler sur la scène internationale et de rechercher des comptes pour ses actes terroristes dirigeants pour avoir commis des crimes systématiques contre des enfants et des civils dans la bande de Gaza.
Cette déclaration a été publiée après que le ministère turc du Commerce a confirmé jeudi soir 2 mai dans un communiqué la suspension du processus des exportations et des importations vers et depuis la Palestine occupée (dite Israël).
Réagissant aux évolutions, Bloomberg avait précédemment écrit dans un rapport : « Ankara a arrêté toutes les importations en provenance d'Israël et ses exportations vers ce pays depuis jeudi. »
Le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, avait annoncé précédemment qu'il était à l'ordre du jour de son pays de rompre toutes relations commerciales avec le régime d’Occupation sioniste.
Selon l’IRNA, les crimes commis par le régime sioniste contre la population de Gaza ont provoqué de vastes protestations publiques dans le monde entier, notamment au sein du monde musulman dont la Turquie.
Le peuple turc, comme d'autres peuples d’esprit libre dans le monde, a exigé la fin complète des relations de son gouvernement avec Tel Aviv lors de ces manifestations.
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