Le 4 juillet 1982, l'année où Israël a envahi le Liban, les diplomates iraniens Ahmad Motevasselian, Seyyed Mohsen Mousavi, Taqi Rastegar Moqaddam et Kazem Akhavan ont été enlevés par un groupe d'hommes armés soutenus par Israël à un poste d'inspection dans le nord du Liban.
Dans une lettre adressée lundi au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, l'envoyé iranien auprès de l'ONU, Majid Takht-Ravanchi, a déclaré que la République islamique pensait que les quatre diplomates avaient été remis aux forces israéliennes immédiatement après l'enlèvement dans une région contrôlée par Tel-Aviv à l'époque.
«Les preuves montrent qu'ils ont été détenus dans des prisons israéliennes et sont toujours en vie», a ajouté l'envoyé iranien.
Il a écrit que le chef de l’ONU devrait soutenir l’appel de Téhéran au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de créer un comité d’enquête pour enquêter sur le sort des ressortissants iraniens disparus.
Takht-Ravanchi a qualifié l'enlèvement de diplomates de mesure contraire au droit international, en particulier aux règles des droits de l'homme, et a souligné le rôle de l'ONU dans le traitement de la question et la responsabilisation du régime israélien pour l'enlèvement des quatre ressortissants.
L'envoyé iranien a écrit la lettre à Guterres à l'occasion du 37e anniversaire de l'enlèvement.
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