Le Leader de la révolution islamique, l'ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a déclaré, lors d'une réunion lundi avec le président du Tadjikistan Emomali Rahmon, en visite à Téhéran, que « Malgré les sanctions, la République islamique d'Iran a fait de bons progrès dans divers domaines. Sans les sanctions, ces avancées ne pourraient pas être réalisées, car les sanctions ont obligé les [Iraniens] à compter sur leurs capacités nationales et leur force de travail ».
Il a ajouté que les puissances mondiales utilisent les sanctions comme une arme contre d'autres pays, notant : «Ce qui rend cette arme inutile, c'est [de prêter] attention aux forces et capacités internes [d'un pays]».
Le Leader a souligné que les relations entre les deux pays, compte tenu de la politique du gouvernement iranien visant à renforcer les relations avec les voisins, devraient connaître un développement majeur.
Le Guide Suprême a également salué les efforts déployés par le président du Tadjikistan pour promouvoir la langue persane.
Le premier voyage à l'étranger du président iranien Ebrahim Raïssi qui a été effectué au Tadjikistan, selon le Leader, prouve à quel point le gouvernement iranien est déterminé à étendre ses relations avec le Tadjikistan.
Les relations [bilatérales] ont été promues au cours de l'année dernière, mais elles sont encore loin d'être optimales, a insité l'ayatollah Khamenei.
Le Leader a ensuite évoqué un récent voyage au Tadjikistan du président des chefs d'état-major des forces armées iraniennes, le général de division Mohammad Baqeri, et l'inauguration d'une usine de fabrication de drones iraniens au Tadjikistan, et a déclaré qu'une telle coopération entre les deux pays est de la plus haute importance.
"Aujourd'hui, les drones sont un facteur important pour [renforcer] la sécurité des pays", a insisté le Leader.
Ailleurs dans ses remarques, le Leader a ajouté «Nous pensons que ceux qui sont actuellement au pouvoir en Afghanistan doivent être en mesure de former un gouvernement global et inclusif pour profiter de tous les groupes.»
«L'Iran et le Tadjikistan partagent leurs préoccupations concernant l'Afghanistan. Les deux pays s'inquiètent de la propagation du terrorisme et de la croissance des groupes takfiris en Afghanistan. Nous croyons que ceux qui gouvernent actuellement en Afghanistan devraient réussir à inclure tous les groupes en formant un gouvernement global et inclusif.»
Le président du Tadjikistan, pour sa part, a déclaré que l'Iran et son pays avaient des préoccupations communes en matière de sécurité, en particulier concernant l'Afghanistan et la propagation du terrorisme.
Nous voulons la paix et la tranquillité en Afghanistan et un gouvernement représentant tous les groupes ethniques, et espérons que ces préoccupations pourront être surmontées grâce à un renforcement de la coopération en matière de sécurité entre l'Iran et le Tadjikistan, a ajouté Emomali Rahmon.
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