28 juin 2022, 14:40
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L’Ayatollah Beheshti, ciblé par les terroristes du MEK

28 juin 2022, 14:40
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L’Ayatollah Beheshti, ciblé par les terroristes du MEK

Téhéran (IRNA)- Le 28 juin 1981, le bureau du Parti République islamique a été ciblé par l’explosion d’une bombe, un attentat terroriste orchestré par le groupuscule MEK. L'ayatollah Mohammad Beheshti, alors chef du pouvoir judiciaire de la République islamique d'Iran était une des victimes de ce crime anti-démocratique.

Un des disciples de l’Imam Khomeiny, religieux de haut degré, secrétaire général du parti de la République islamique, un des rédacteurs de la nouvelle Constitution iranienne, et chef du système judiciaire de la République islamique, l'ayatollah Mohammad Beheshti a été assassiné avec plus de soixante-dix membres du parti République islamique le 28 juin 1981.

Beheshti est né à Ispahan et a étudié à la fois à l'Université de Téhéran et au séminaire de Qom, la ville sainte où il s'occupe de la gestion d'un lycée islamique moderne, le premier dans son genre. Il a obtenu un doctorat en philosophie islamique à l'Université de Téhéran. Connu comme un religieux érudit, intellectuel et connaisseur des langues étrangères, il a pu présenter l’idéal d’un islam politique sur la scène idéologique de l’Iran des années 1960 et 1970.

Entre 1960 et 1965, Beheshti a dirigé le Centre islamique de Hambourg

Entre 1960 et 1965, il a dirigé le Centre islamique de Hambourg, où il était responsable de la direction spirituelle des étudiants religieux iraniens en Allemagne et en Europe occidentale. À Hambourg, il a établi un réseau des activistes révolutionnaires. Depuis le début des années 1960, il a été impliqué dans des activités contre le régime du Shah et a été arrêté à plusieurs reprises par la police secrète du Shah, la SAVAK.

Après la révolution iranienne, il est devenu l'un des membres principaux du Conseil de la révolution d'Iran et bientôt son président. Dans le premier parlement iranien post-révolutionnaire, il a dirigé le parti de la République islamique avec Ali Akbar Hashemi Rafsandjani. Il prévoyait également de se présenter à la présidence iranienne lors des premières élections présidentielles, mais s'est retiré après que l'imam Khomeiny ait déclaré qu'il préférait les non-clercs comme présidents, Une idée que l’imam a dû réviser après la terreur des personnages comme le président Rajaei et le bilan négatif de Bani-Sadr.

L’Ayatollah Beheshti et le président Rajaei, deux victimes emblématiques du terrorisme anti-iranien

Beheshti est mort par assassinat le 28 juin 1981, lorsqu'une bombe a explosé lors d'une conférence du parti. L'histoire officielle et la plus probable est que la bombe a été posée par l'organisation Mujahideen al-Khalgh, qui à l'époque était impliquée dans une campagne d'attentats à la bombe et d'assassinats contre des responsables de la République islamique.

Malgré les actes de terreur et de sabotage perpétrés par les forces anti-iraniennes et terroristes. Modjahedin-e Khalgh (MEK) depuis la victoire de la révolution islamique, cette organisation terroriste est encore soutenue par les pays occidentaux.

Au cours des années 1980, les terroristes de la MEK ont commis de nombreux assassinats de personnages, notant qu'ils attaquaient des personnalités considérées comme des symboles de la révolution islamique en répandant des rumeurs, en lançant des accusations sans fondement et en diffamation. 

Le groupe terroriste a cherché à marginaliser la révolution islamique et à préparer le terrain pour la domination de l'hégémonie mondiale sur l'Iran. La révolution islamique est sortie victorieuse de cette phase historique grâce à la faveur de Dieu.

Au cours des 40 dernières années, l'organisation terroriste a toujours cherché à poursuivre ses complots diaboliques contre la République islamique, mais a été vaincue à chaque tentative et continuera d'échouer à l'avenir.

La MEK a mené de nombreux assassinats et attentats à la bombe contre des hommes d'État et des civils iraniens depuis la victoire de la révolution islamique. Ses membres ont fui l'Iran en 1986 pour l'Irak, où ils ont bénéficié du soutien de l'ancien dictateur irakien Saddam Hussein.

Sur près de 17 000 Iraniens tués dans des attentats terroristes depuis la révolution islamique, environ 12 000 ont été victimes des actes de terreur de la MEK.

La secte anti-iranienne figurait sur la liste des organisations terroristes du gouvernement américain jusqu'en 2012. De grands pays européens, dont la France, l'ont également retirée de leurs listes noires.

Il y a quelques années, des éléments de la MEK ont été déplacés de leur camp Ashraf dans la province irakienne de Diyala au camp Hurriyet (Camp Liberty), une ancienne base militaire américaine à Bagdad, puis envoyés en Albanie.

Les terroristes MEK jouissent de la liberté d'activité aux États-Unis et en Europe, et tiennent même des réunions avec des responsables européens et américains.

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