Selon l’IRNA, citant un rapport du New York Times, l'Iran a augmenté la vente de la technologie des drones à des pays en dehors du Moyen-Orient alors qu'il cherche à s’imposer en tant qu’un acteur de poids sur le marché international.
« A en croire les médias, les images satellites et de défense, l'Iran cherche désormais à accroître son influence mondiale et à vendre commercialement ses drones sophistiqués dotés de capacités d'armes avancées à d'autres pays, y compris des pays qui ont fait l'objet de diverses sanctions ces dernières années, tels le Venezuela et le Soudan », note le New York Times.
« Il s’agit d’une ressource importante de capitaux et d'influence politique pour l'Iran, que les États-Unis tentent d'entraver avec leurs restrictions financières et sanctions », peut-on lire toujours dans l’article.
« Cela a fourni une source importante de fonds et d'influence politique à l'Iran, qui est en difficulté en raisons des contraintes financières et des sanctions US.», peut-on lire toujours dans l’article.
« Maintenant, la Russie peut être un client potentiel. Washington a déclaré ce mois-ci qu'il avait des informations selon lesquelles Moscou prévoyait d'acheter des centaines de drones à l'Iran pour renforcer son arsenal pour la guerre en Ukraine. Les autorités américaines ont exhorté l'Iran à ne pas vendre de drones à la Russie et ont mis en garde contre les conséquences pour les deux pays », avance toujours le journal américain.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que sa coopération militaire avec la Russie remontait à l’avant de guerre (de l’Ukraine), sans fournir de détails, et le très haut diplomate iranien, Hossein Amir-Abdollahian, a indiqué dans une interview au quotidien italien La Repubblica en juillet que son pays n'avait pas l'intention de fournir du matériel militaire aux deux parties du conflit , ni à la Russie, ni à l’Ukraine, ajoute l’auteur de l’article.
La semaine dernière, le commandant de l'armée iranienne, le général de brigade Kiyomath Heydari, s’exprimant dans un discours a dit l'Iran prêt à exporter des armes et du matériel militaire vers des pays amis, déclarant que les drones iraniens « opèrent très loin et au-delà des frontières iraniennes ».
L'Iran a ces dernières années fait des progrès constants dans la conception et la production de drones militaires. Il s’est imposé aujourd’hui comme un acteur mondial en termes d’exportations de drone, reconnaît le journal américain, citant un certain Seth Frantzman qui est analyste de la défense et expert en drones basé dans la ville de Qods occupée.
« Le fait que de nouveaux drones, tels que le Mohajer-6, soient maintenant vus dans des endroits comme la Corne de l'Afrique montre que les pays les considèrent comme un changeur de jeu potentiel », a-t-il ajouté, faisant référence à un drone iranien avancé qui aurait une portée d'environ 125 miles et la capacité de transporter des munitions à guidage de précision.
M. Frantzman, ajoute que les drones iraniens coûtaient moins cher que les autres modèles sur le marché, mais devenaient de plus en plus sophistiqués et avaient fait leurs preuves et leurs manœuvrabilités sur les vrais champs de bataille partout au Moyen-Orient.
Selon le New York Times, Téhéran a commencé le développement de drones dans les années 1980 pendant la guerre imposée de l’Irak de Saddam à l’Iran soutenu par les occidentaux et leurs alliés régionaux.
« Malgré les sanctions paralysantes imposées à l'Iran visant ses programmes nucléaires et de missiles ces dernières années, il a réussi à produire et à déployer une vaste gamme de drones militaires, utilisés à la fois pour la surveillance et l'attaque, selon des analyses d'experts », conclut l’article.
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