Les activistes des droits de l’homme condamnent fermement les restrictions de mouvement discriminatoires et le système de permis arbitraire imposé par les autorités israéliennes aux patients palestiniens de la bande de Gaza, qui entravent leur accès aux hôpitaux en dehors de Gaza.
Le cas de retard le plus récent a entraîné la mort de Farouq Mohammed Abu Naja, un enfant de six ans, décédé après s'être vu refuser l'accès aux soins médicaux au centre médical Hadassah à la ville occupée de Quds.
Le petit Farouq souffrait d'une régression du développement. Bien qu'il ait obtenu une référence médicale spéciale et obtenu des rendez-vous au centre médical Hadassah à Quds, les autorités sionistes lui ont refusé le permis de sortie. Ce retard a entraîné une grave détérioration de l'état de santé de Farouq et finalement sa triste disparition le mercredi 24 août 2022.
Le régime d’apartheid de Tel Aviv est entièrement responsable de la mort de Farouq en tant que puissance occupante. Les manquements persistants de l’Entité sioniste à ses obligations de droit international exigent l'intervention de la communauté internationale et la responsabilisation des auteurs. L'impunité continue accordée au régime sioniste et l'absence de responsabilité encouragent la répétition des crimes et des violations contre le peuple palestinien.
La communauté internationale, en particulier les Hautes Parties contractantes aux Conventions de Genève de 1949, sont appelées à respecter leurs obligations morales et juridiques vis-à-vis du peuple palestinien et à veiller à ce que le régime sioniste respecte ses obligations en vertu du droit international, se termine le bouclage et le blocus de la bande de Gaza, et met fin aux restrictions continues de l'accès des patients palestiniens aux soins médicaux en dehors de la bande de Gaza.
Le bouclage étouffant de Gaza par Israël sert à priver les habitants de leur droit fondamental à la santé et d'autres droits inaliénables, dans le cadre d'un système enraciné d'oppression, de domination et de discrimination contre le peuple palestinien. Depuis le début de 2022, quatre patients - dont trois enfants - sont décédés à la suite du refus par Israël des demandes de permis de sortie et du retard.
Cette affaire est un nouvel exemple de la violation continue par le régime terroriste d’Israël du droit international humanitaire et des droits de l'homme et de ses obligations en tant que puissance occupante, notamment de respecter et d'assurer la liberté de mouvement dans les territoires occupés et de garantir le droit à la santé de la population occupée. Ces obligations ont plus de poids lorsqu'elles impliquent des enfants et, comme le prévoit la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant, le régime d’Israël a l'obligation d'assurer dans toute la mesure du possible la survie et le développement de l'enfant. Le crime de retarder l'accès aux soins médicaux nécessaires pour un tout petit enfant pendant plus de cinq mois est injustifié et grave.
Al Mezan Center For Human Rights (GAZA)
Votre commentaire