La diplomatie sud-africaine a publié une déclaration condamnant les frappes sionistes contre les civils à Gaza : « Il est particulièrement préoccupant que les attaques en cours continuent de faire courir de graves risques à des civils innocents. Les attaques qui tuent des civils innocents n'ont aucune justification, et elles sont d'autant plus odieuses qu'elles sont commises par une force occupante qui a assiégé la bande de Gaza pendant plus d'une décennie en violation du droit international. En tant que force occupante, Israël a des obligations spécifiques en termes de droit international des droits de l'homme et de droit humanitaire, qu'il continue de violer sans être tenu pour responsable. »
L’Etat sud-africain qui est connu pour ses prises de position anti-apartheid, a précisé dans ce communiqué : « La communauté internationale a l'obligation de veiller à ce que le droit international ne soit pas violé aveuglément et d'arrêter d'urgence les attaques répétées des forces d'occupation israéliennes contre les civils, en particulier les femmes et les enfants, ainsi que le blocus illégal de Gaza. Le meurtre d'enfants par le [régime] israélien doit être traité d'urgence. Le rapport du Secrétaire général de l'ONU sur les enfants dans les conflits armés indique qu'il y a eu une augmentation alarmante des violations graves contre les enfants, en particulier l'augmentation significative du nombre de meurtres et de mutilations d'enfants dans le territoire palestinien occupé par les forces israéliennes pendant les hostilités, les frappes aériennes sur zones densément peuplées et l'utilisation de balles réelles lors d'opérations de maintien de l'ordre. Il est décourageant de noter dans le rapport la vérification de 2934 violations graves contre 1208 enfants palestiniens et 9 enfants israéliens. La responsabilité de ces violations doit être maintenue pour s'assurer que ces violations ne se poursuivent pas. »
À cet égard, la ministre des Relations internationales et de la Coopération, la ministre Naledi Pandor, a récemment déclaré lors d’une conférence de presse commune avec le ministre américain des Affaires étrangères : « L'Afrique du Sud est préoccupée par la poursuite des violations des droits de l'homme dans les territoires occupés et réitère à nouveau que ces violations ne font que favoriser la haine. »
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