Les allégations sur le "manque de mesures de contrôle", formulées par l’AIEA manquent de légitimité juridique (l’Iran)

Téhéran (IRNA)- Les allégations sur le "manque de mesures de contrôle", formulées par le directeur général de l'Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi, manquent de légitimité juridique, a déclaré mardi le porte-parole de l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran (OEAI),Behrouz Kamalvandi.

Behrouz Kamalvandi, tout en rejetant mardi la déclaration de Rafael Grossi selon laquelle il y a eu un manque de surveillance des sites iraniens, a déclaré que «la surveillance qui n'est pas faite aujourd'hui était autrefois effectuée par l'Agence selon l'accord nucléaire qui a été signé avec le P5+1 signé en 2015. La reprise de la surveillance et des garanties conformément à la loi du parlement iranien "L'action stratégique pour supprimer les sanctions et protéger les droits de la nation" nécessite de respecter les engagements des parties à l'accord sur le nucléaire et la levée des sanctions contre l'Iran».

« La République islamique d'Iran a pleinement coopéré concernant les trois sites présumés évoqués par l'agence et a envoyé des informations et des réponses aux questions de l'agence et a également organisé des réunions pour résoudre l'ambiguïté», a ajouté le porte-parole de l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran.

Il a souligné que l'AIEA ne devait pas juger sur la base de documents fabriqués par le régime sioniste israélien avec des objectifs politiques spécifiques, et a noté que ce type de jugement est contraire au principe de neutralité et de professionnalisme de l'Agence.

« Étant donné que l'AIEA a audité toutes les matières nucléaires déclarées de l'Iran et qu'il n'y a pas de désaccord sur les matières calculées, le simple fait d'observer une contamination à quelques endroits ne peut être considéré comme impliquant la présence de matières nucléaires non déclarées », a expliqué Kamalvandi.

Kamalvandi a averti l'Agence internationale de l'énergie atomique de ne pas se conformer, dans ses décisions, aux faux documents que le régime sioniste avait fournis dans le cadre d'agendas politiques privés ; Il a déclaré que de telles décisions sont contraires au principe d'impartialité et de professionnalisme.

Il a souligné que cette méthode, dans le cadre de la décision des résultats, contredit les normes acceptées par l'Agence internationale, même en ce qui concerne des cas similaires dans d'autres pays.

Kamalvandi a exprimé ses regrets pour les déclarations et les positions qui découlent d'objectifs politisés dirigés par le régime sioniste ; Il a conseillé à l'Agence internationale de l'énergie atomique et aux parties aux négociations d'abandonner un tel comportement, qui s'est avéré sans avantage pour ses propriétaires.

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