Heyder Ali Baludji, le Représentant permanent de la République islamique d'Iran auprès des Nations Unies, s'est exprimé lors de la 77e session de la réunion de la commission sur le désarmement et la sécurité internationale qui s'est tenue lundi à New York.
Le représentant de l'Iran au premier comité de l'Assemblée générale de l'ONU a ajouté : « L'augmentation des tensions ainsi que la modernisation militaire et la course aux armements nucléaires conduiront le monde à une guerre froide et même à un conflit nucléaire. »
Ce diplomate de la République islamique d'Iran, évoquant l'augmentation sans précédent du coût des armes dans le monde et le chiffre de 2100 milliards de dollars en 2021, a déclaré que les coûts militaires et les armes nucléaires des États-Unis sont toujours au plus haut niveau par rapport aux autres pays.
Balouji a affirmé que les États-Unis ont les dépenses militaires et les armes nucléaires les plus élevées par rapport aux autres pays.
Il a déclaré que la mise en œuvre des obligations juridiques contraignantes des puissances nucléaires conformément à l'article VI du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) n'a pas été réalisée en raison de l'échec des traités internationaux sur le contrôle des armements nucléaires et du regrettable échec de deux Conférences d'examen du TNP.
Se référant au danger des armes chimiques et microbiennes, il a déclaré que l'un des moyens importants pour faire face à ce danger est la mise en œuvre pleine et efficace des conventions internationales.
« Dans ce contexte, les États-Unis s'opposent au renforcement de la Convention sur les armes biologiques et la destruction complète des armes chimiques. Washington a émis des réserves concernant le Protocole de Genève de 1925 et il devrait cesser de s'opposer dans tous ces domaines. », a ajouté Baloudji.
Le représentant de l'Iran a jugé inquiétantes les récentes mesures visant à militariser l'espace extra-atmosphérique et le cyberespace et a déclaré que les deux zones devaient rester pacifiques et constituer le patrimoine commun de l'humanité.
« À cet égard, la solution importante consiste à rédiger un document juridique contraignant. Cette voie pacifique se heurte également à des obstacles de la part de l'Amérique et du régime sioniste. », a précisé ce haut diplomate iranien.
Se référant au JCPOA et aux problèmes causés par le retrait illégal des États-Unis en 2018 et la réimposition des sanctions, le conseiller de la délégation iranienne aux Nations Unies a précisé que les prochaines actions de la République islamique d'Iran sont conformes aux droits stipulé dans le JCPOA et respecter ses engagements.
Les réunions des commissions de l'Assemblée générale de cette année sont censées d’examiner et de décider d'environ 70 résolutions et suggestions de membres, dont celle de l'Iran.
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