Selon l'IRNA, Nasser Kanani a condamné ce samedi 10 décembre les accusations « sans fondement » de la déclaration finale de la réunion des 43 chefs du Conseil de coopération du golfe Persique.
« La publication de telles déclarations est en fait une répétition de la politique ratée de l’iranophobie. Il s’agit d’une vaine tentative de dissimuler les actions de certains pays de ce conseil qui étaient et qui sont à l’origine des crises, par leur soutien financier, politique et logistique aux groupes terroristes, et des souffrances des populations de la région », a déploré le diplomate.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères rappelant les énormes coûts financiers et humains infligés par les politiques destructrices de certains membres du Conseil de coopération du golfe Persique aux peuples de la région, leur a exhorté de « reconsidérer leur approche » envers les questions régionales et à adopter « une voie constructive ».
Nasser Kanani rejetant les allégations de ce Conseil concernant les questions liées au programme nucléaire de l’Iran a ajouté : « Les pays qui avaient fait de leur mieux pour contrecarrer l'accord nucléaire protestent maintenant contre les actions légitimes de l'Iran (au nom du pacte) en ignorant le pleine respect par Téhéran du JCPOA (acronyme anglais du Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien de 2015 (PGAC) et des lois internationales. »
Kanaani a poursuivi : « La République islamique d'Iran met l'accent sur la sécurité endogène de la région et le respect des normes internationales, et ne permet aucune ingérence dans ses politiques et ses programmes technologiques et de défense. »
Le porte-parole du Ministère iranien des affaires étrangères, réaffirmant les positions de principe de son pays, a estimé que les trois îles iraniennes (Abu Moussa, Grande Tunb et Petite Tunb) sont une partie inséparable et éternelle du territoire de la République islamique d'Iran.
« La République islamique d’Iran considère toute revendication territoriale sur les trois îles comme un acte déstabilisateur, une ingérence dans ses affaires intérieures et comme des atteintes à son intégrité territoriale et les condamne fermement », a conclu le diplomate.
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