Le récit occidental du résultat des pourparlers sur le plan d'action global conjoint (l'accord nucléaire) avec l'Iran, ignore délibérément le fait que la façon dont les choses en sont arrivées est le résultat du retrait injustifié des États-Unis du plan en mai de 2018, en plus de l'échec des trois pays européens. Et l'Union européenne, lorsqu'elle s'acquitte de ses obligations en vertu du plan, continue d'imposer des mesures coercitives unilatérales illégales au peuple iranien et ignore la coopération dont fait preuve la partie iranienne avec l’Agence internationale de l'énergie atomique, a déclaré mardi Al-Miqdad.
La seule façon de surmonter la détérioration de la situation de la sécurité internationale exige que les États s'acquittent de leurs obligations dans le domaine du contrôle des armements et du désarmement nucléaire, loin des doubles standards et des agendas politiques étroits, a-t-il ajouté.
La Syrie a fait face, ces dernières années, à une guerre injuste au cours de laquelle des pays bien connus ont utilisé l'arme du terrorisme contre le peuple syrien et y ont inséré des dizaines de milliers de terroristes étrangers qu'ils ont fait venir du monde entier et leur a fourni divers types de soutien et d'armes, y compris des armes internationalement interdites, pour servir leurs programmes agressifs envers la Syrie et la région, a poursuivi le diplomate syrien.
Les armes chimiques et leur utilisation répétée contre les citoyens syriens et les forces de l'armée arabe syrienne, qui souligne l'urgente nécessité de remédier aux lacunes des instruments internationaux pertinents et de travailler conjointement loin de la manipulation politique et de la désinformation médiatique pour trouver un mécanisme de coordination des efforts internationaux pour lutter contre les actes de terrorisme chimique, a-t-il expliqué.
Dans ce contexte, le ministre syrien a renouvelé le soutien de son pays à l'initiative présentée par la Russie devant la Conférence du désarmement pour lutter contre le terrorisme chimique et biologique, et à entamer la négociation au sein de la conférence d'un projet d'accord à cet effet sur la base du texte russe, selon l'agence de presse SANA.
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