Selon l'IRNA, le président de la République islamique d’Iran, Seyyed Ebrahim Raissi a mis en garde les dirigeants afghans sur le transfert de quota d'eau de la rivière de Hirmand revendiqué par l’Iran au nom d’un traité signé en 1973 et a déclaré : « Si nos experts confirment le manque d'eau, nous n'avons rien à dire, sinon nous ne permettrons que les droits de notre peuple soient bafoués. Prenez mes déclarations au sérieux pour ne pas vous plaindre plus tard ».
Le Premier ministre de l'Émirat islamique d'Afghanistan a également publié une déclaration le même jour, jeudi, en réponse aux déclarations du président Raissi sur les droits du peuple iranien et le quota d’eau de la rivière Hirmand et a souligné : « L'Émirat islamique s'engage une fois de plus à faire de son mieux dans le cadre du traité de Helmand (Hirmand ) sur le quota de l'eau. Il fera de son mieux pour que l'eau promise atteigne le peuple iranien ».
Maintenant, dans les dernières réactions à cette question, Hossein Amir Abdullahian, le ministre des Affaires étrangères de la RII, a annoncé dans un tweet que ces derniers mois, il avait demandé à plusieurs reprises au ministre par intérim des Affaires étrangères de l'Afghanistan, Mullah Muttaqi, de remplir les obligations au nom du traité d'Hirmand et de favoriser la possibilité d’une visite d’une délégation technique iranienne pour mesurer le niveau d'eau, ce qu'ils n'ont pas fait. »
Amir Abdollahian a en outre écrit que le Sistan, dans le sud-est de l'Iran frontalier avec l’Afghanistan, souffre de la sécheresse. « Le critère pour prouver l’existence ou l’inexistence d'eau dans la région est une visite technique et objective et non l'émission d'un communiqué politique », a-t-il insisté.
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