Selon le journaliste de l'IRNA, Matthew Miller, porte-parole du Département d'État américain, s’exprimant mardi, 13 juin heure locale à Washington, devant les journalistes, en réponse à une question sur le déblocage, sur la base d'un accord entre les États-Unis, l'Irak et l'Iran, de près de 3 milliards de dollars d'argent iranien gelé, a confirmé la nouvelle et a déclaré que Washington avait donné son accord à l'accès de l'Iran à ses fonds dans les banques irakiennes.
Miller a précisé : « S’agissant de la nouvelle, je dois dire que l'Iran ne peut utiliser cet argent qu’à des fins humanitaires et pour les transactions bancaires qui ne sont pas visées par les sanctions américaines. Deuxièmement, ce sont des mesures qui ont été déjà prises au cours des dernières années. Le gouvernement américain précédent a également pris ces mesures pour certains cas ».
Le porte-parole du ministère américain des Affaires étrangères a poursuivi que ces actions sont « conformes à la loi américaine et en guise de coopération avec le gouvernement irakien et à des fins humanitaires ».
Dans le même temps, cette autorité américaine a admis, toujours dans le cadre de la politique ambigüe et le double jeu du gouvernement Biden, qui reste fidèle à la politique ratée de pression maximale de son prédécesseur, Donald Trump, a déclaré : « Nous continuons à maintenir et appliquer toutes nos sanctions contre l'Iran ».
A la question de savoir si vous approuvez ce transfert d'argent pour l'Iran, le porte-parole du ministère américain des Affaires étrangères a répondu: « Oui, j'approuve ce transfert ».
S’agissant toujours de la nouvelle, le chef de la Chambre de commerce conjointe Irano-irakienne, Yahya Al-e Eshaq, a également déclaré : « Selon les informations disponibles, 2,7 milliards de dollars de la dette irakienne envers l'Iran ont été libérés ».
Dans une interview accordée à l'IRNA, Yahya Al-e Eshaq, se référant au déblocage de deux milliards et 700 millions de dollars d'actifs iraniens en Irak, a déclaré : « Une partie des ressources bloquées de l'Iran en Irak a été allouée pour répondre aux besoins des pèlerins iraniens en déplacement en Irak, et une autre partie est destinée à l'approvisionnement en biens de première nécessité ».
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