Atterri dans un aéroport construit par les Américains lors de la deuxième guerre mondiale, Macron a commencé hier sa visite au Pacifique.
Mais le président français n’a pas pu recevoir un accueil chaleureux dans ce « Caillou » à 16 000 kms de Paris.
Un agenda très chargé pour le Chef d’Etat, la distinction de la veuve du théoricien de l’indépendance de l’île en vue de montrer un geste d’ouverture, une visite à la base militaire de la France pour exhiber la stratégie française dans la région, une rencontre avec les tribus locales afin de prendre des photos avec le peuple Kanak, une réunion sur le nickel, une visite dans une plantation d’ananas, et des rencontres politiques avec les indépendantistes. Mais bien sûr, certains camps sont exclus des réunions présidentielles.
Le comité régional de la région Paîci–Cèmuhi de l’Union Calédonienne reste politiquement sur ses positions anti-France.
Le comité réaffirme dans un communiqué que “sa pleine souveraineté n’est pas négociable et appelle à la mobilisation l’ensemble des militants et sympathisants, le mardi 25 juillet à Touho et le mercredi 26 juillet à la place de la paix à Nouméa.
“ Que le président Macron n’est pas le bienvenu dans le pays en raison de ses partis pris tous favorables à la frange “radicale non-indépendantiste locale” pour saboter la sortie de l’Accord De Nouméa.”, ajoute le comité politique qui milite pour l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie.
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