« Comment les Etats-Unis et certains pays occidentaux peuvent-ils fermer les yeux sur le massacre d’enfants et de femmes, perpétré par le régime usurpateur israélien à Gaza et, dans un geste inverse, en répétant des allégations sans fondement basées sur de fausses informations et des généralisations malhonnêtes, venir adopter une résolution contre Iran ! », s’interroge le diplomate.
« La République islamique d'Iran est un système fondé sur la démocratie religieuse et a toujours pris au sérieux la promotion des droits de l'homme et le respect de ses obligations internationales. Elle est prête à engager des dialogues et une coopération constructive avec tous les mécanismes internationaux légitimes et tous les pays intéressés à consolider et à protéger véritablement les droits de l'homme dans le cadre du respect mutuel et de l'égalité des pays, sur la base de ses nobles principes, afin de protéger dignement les droits de l'homme et de promouvoir sa position dans le monde, et pour avoir la justice et l'équité et rester à l'écart des objectifs politiques », a-t-il conclu.
Réagissant le 24 octobre aux évolutions tragiques et catastrophiques en cours dans la bande de Gaza, l'organisation internationale "Human Rights Watch" a critiqué le silence de l'Occident face à la "violation" du droit international humanitaire par Israël, estimant que son "hypocrisie et son double standard sont flagrants".
L'organisation avait déploré dans un communiqué publié sur son site Internet le fait que l'Occident "reste silencieux concernant les violations du droit international humanitaire par Israël.
« Les exigences du droit international humanitaire visant à protéger les civils s'appliquent à tout le monde, à savoir, ne pas attaquer les civils intentionnellement ou sans discernement, ne pas prendre des otages, ne pas punir les civils pour des actions commises par d’autres individus, et ne pas bloquer l'acheminement des aides humanitaires", avait-il insisté dans son communiqué précité.
L'organisation a souligné que "le principe de non-réciprocité inhérent aux lois de la guerre s’applique à tous les conflits" et que "la violation de ces lois par une partie ne justifie pas ses violations par une autre".
HRW avait noté et ce il y a trois semaines avant même les récentes évolutions ultra déchirantes : « Ils n'ont pas tardé à condamner les attaques menées par le Hamas contre Israël et à demander que les responsables rendent des comptes et que les otages (prisonniers israéliens) soient libérés, tandis que leur réaction aux actions d'Israël à Gaza ont été mises en sourdine. »
« Où est la condamnation claire du durcissement du siège imposé à Gaza depuis 16 ans, qui équivaut à une punition collective et constitue un crime de guerre ?
Où est la colère face aux déclarations des dirigeants politiques israéliens cherchant à brouiller la distinction nécessaire entre civils et combattants à Gaza, alors même qu’ils ordonnent des bombardements plus intenses sur cette zone densément peuplée, qui ont transformé la ville en décombres ?
Où sont les appels clairs et francs adressés à Israël pour qu’il respecte les normes internationales dans son attaque contre Gaza, sans parler de sa responsabilité dans cela ? »
Le monde assiste désormais, a insisté HRW à une réponse discrète aux dommages dévastateurs infligés aux civils par le blocus et l'attaque israéliens sur Gaza. »
L'organisation considère que « l'hypocrisie et les doubles standards des pays occidentaux sont flagrants et clairs » et estime qu'ils « risquent de saper des années de travail minutieux visant à promouvoir et à unifier les normes destinées à protéger les civils pris au piège des conflits à travers le monde ».
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